1905
17 sept.
maintenant une route et large. A un contour de jeunes filles offrent à boire de la gentiane à mes coolies dont plusieurs se saoûlent abominablement si bien qu'arrivé un peu et bas au village de . Nanga, toujours ivre, bas un des coolies à le laisser sur le carreau, il n'en repart pas moins en titubant et n'a rien de cassé ; mais Righi et Reymond prennent de la narwa et ne donnent pas le bon exemple ; on passe le long d'un beau château qu'on photographie puis longue descente au soleil. On arrive vers un pont suspendu qu'on ne passe pas, mais on est arrêté dix minutes et loin par une rivière dont le pont est brisé : un chupasti vient nous offrir ses services, et nous trouvera demain des hommes qui le reconstruiront demain matin. On va se baigner et ce soir on logera sans une lutte indigène qui promet de la vermine. Echecs, toujours gagné, sauf une [fois]. Ecrit et photographié les environs. Dîné dehors puis vaste manille jusqu'à 16 1/2. Changé mes plaques. Lu - au lit un moment.
1905
18 sept.
Première journée sans pluie jusqu'à 6h.
Travaux domestiques. Levé à 6h. Déjeuner. Sans se presser ; vers 8h, arrivent quelques hommes avec des bambous puis le chupasti amène le reste des hommes qui se mettent en devoir de commencement le pont. Deux hommes sont partis de bonnes heures ce matin et sont allés très haut traverser la rivière, pour aider à ceux qui sont de notre côté ; ils commencent par échafauder quelques grosses pierres sous lesquelles ils enfilent quelques longs bambous qui serviront de câbles de suspension puis ils font un croisillon de troncs d'arbres qu'ils fixent