1905
11 août
une seule halte pendant tout le trajet et arrivé à 1 1/2 au Dack-Bungalow de Falhoh. J'y trouve un Anglo-Indien, Mr Ingles qui est venu passer quelques jours ici pour chasser des oiseaux dont il prépare les peaux et dessine les têtes. Rechangé et emballé dans les rideaux en attendant mon sac qui arrive plus de 2h après moi et ma valise 3h. Pris une tasse de thé et dormi un moment ; puis cassé une croûte et fini au moment du Pache et Reymond arrivent, ayant planté les derniers coolies qui arrivent 3-4h après càd vers 7h. Un coolie a filé, laissant sa charge au borde de la route, heureusement. Vers 7h, arrivent Righi et Nanga qui ont retrouvé les charges des porteurs deux miles après Tougloo ; ils ont donc fait deux paraos 3/4.Nangar est naturellement fatigué. Righi a presque tout fait à cheval. Ainsi 4 de nos hommes sont déjà loin et un nous a volé du sucre et des biscuits ce qui peut devenir grave si ça se répétait, et un est en prison. Il est vrai que nos charges diminuent à mesure qu'on avance, mais on ne peut pas encore en renvoyer, car si de nouvelles désertions se produisent ou d'autres tombent malades on n'aura rien trop de coolies. Soir : causé avec Monsieur Inglis puis échecs avec de Righi qui {11-4} perd toujours puis avec Aleister Crowley qui me bas toujours sans voir. Nos Nankas s'occupent à sécher nos affaires et se sèchent en idem temps que nous, mais brulent des fers de souliers à Reymond d'où sa fureur bien légitime. Couché à 10h pas en besoin de L. au lit pour m'en dormi.
1905
12 août
Toujours idem. Sale temps.
Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Déjeuner. Ecrit et carte à maman. Monsieur Inglis part avec sa petite troupe composée de 5 coolies et domestiques. Il ne fait pas les choses en grand seigneur, mais ne les fait pas plus mal que nous probablement ; il rapporte en tout cas de belles collections. Commencé à faire la révision des kiltas puis fait sortir les cordes qu'on fait tremper à la pluie ; fait ensuite la rapport de font des coolies et constaté qu'il en manque. Si (voir ci-dessus), on distribue à tout le monde un paquet de ci