A 8h, on ne voit pas encore de feux ; commence à faire mes malles, mais il fait beaucoup trop chaud et on ne fait que peu de chose à la fois et on remonte vite sur le pont. Causé avec Monsieur Chêne sur la Réunion : il en sait ce qu'on peut et avoir un bonhomme qui ne voit rien au delà de son étude. En définitive, les fonctionnaires qui nous accompagne sur le bateau ne sont intéressants que dans leur sphère d'activité et encore leur savoir est toujours liés à des questions d'intérêts personnel (avancement, jalousies avec leur égaux ou leurs supérieurs) si bien qu'à la longue leur commerce est plutôt insipide. Mais malgré tout, leur compagnie nous a été [plus] agréable que celle de Monsieur Petit qui nous a joliment agacé et sa [richonnette ou nichonnette] de fille encore plus ; elle n'a été intéressante que le dernier jour, où elle a eu un peu de fièvre ! C'est triste à dire, mais c'est comme ça ! A 10h, on commence à voir les premiers feux de Bombay et à 10 1/2 le pilote nous accoste ; on entre dans le port à 11h. mais on y jette l'ancre et tout s'endort sur le navire. Quelques bonnes carres tombent comme des seaux d'eau et mouillent tout en un rien de temps. Rechargé un magasin de plaques. Continué doucement à faire mes malles, mais remonté vers 12 1/2 coucher sur le pont où on dort mal à cause du vent et de la pluie combinés.

Pluie de mousson intermittente, chaleur humide. Travaux domestiques. Levé à 4h, au moment où change le quart. Fini mes valises. A 6h, le bateau de messagerie maritime accoste et reste jusqu'à 8h-1/4. Je le prends avec Reymond pour aller faire nos affaires à terre. On va d'abord avec la poste à la Poste où je trouve une longue lettre de Crowley et une de Monsieur Abrecht. Eté ensuite en voiture à la poste chercher un horaire et à la Banque qui est fermée jusqu'à 10h. Passé chez les Favre-Leuba ; personne avant 9h. Eté déjeuner avec Reymond à la gare puis été trouver Monsieur Billeter chez les Favre-Leuba il vient avec nous, on va à la banque de Reymond qui touche 200 Roupies puis à la