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1903 8 sept.
Eté souper chez les Vittoz à Chailly puis descendu à Lutry à pied et on traine chez le pasteur Ladar, avec Vittoz et sa femme et d'autres invités ; on y voit beaucoup de photos et un sergent major de Lutry, chef de section. On étouffe dans des chambres hermétiquement fermées et on nous abreuve de thé bouillant. Soir : rentré à 10h1/2 à 11h. A Lausanne, bu de la bière chez Vittoz et couché à 11 1/2. Lu - au lit.
1903 9 sept.
Couvert. Plus ou moins beau. Vent, la première brosse. Baromètre baisse un peu. Travaux domestiques. Levé à 6h1/4. Déjeuner. Fini ma valise et descendu à 8h à la gare. Train pour Neuchâtel. Passé chez les Bovet qui m'invitent à dîner. Carte (!). Eté chez Sandoz puis chez Boval. Cartographie. Revenu dîner chez les Bovets puis attendu que cousin quand passe en automobilie pour Chaumont (sa première course en auto) pour retourner chez les Borel jusqu'à 4h. Travailler à la carte. Revenu en ville puis chez les Bovet. Trouvé maman là. Bière puis train pour St-Blaise. Vu Me de Beuron. Commencé mes valises pour les Verrières. Soir : écrit à Mlle Reitzel qui m'a envoyé deux bouquins d'hindustani et un cahier traduction partielle de l'un d'eux. Badigeonné à l'iode Joseph qui à mal aux dents , je lui fais voir des photos dans la course en Gspaltenhorn avec Ed Bovet et Pettavel. On règle des comptes de bois (77 francs !). Fini de trier une valise. Ecrit et couché à 11.
1903 10 sept.
Plus ou moins couvert. Vent d'ouest. Quelques gouttes de pluie le matin. Après-midi et soir : beau mais toujours le vent. Baromètre baisse. Travaux domestiques. Levé à 6h. Déjeuner puis pris le train pour les Verrières, sans souhaiter une bonne année à maman qui sa fête. Fait ma valise aux Verrières pour Pontresina et fait expédier aux Clottu le tonneau de mousseux. Poste, train ; hésité à descendre à Couvet ; je finis par m'y décider. Eté chez cousin Ed Dubied que je trouve au haut de l'escalier partant pour une assemblée d'actionnaires à Neuchâtel. En me voyant, il se ravise et mon opinion au sujet de l'accueil qu'on allait me faire aussi en s'améliorant ; j'arrive en retard pour le dîner, maison en un tour de main on m'en prépare un très présentable. Cependant les parents ont des airs mystérieux, pendant que Madeleine s'eclipse. Tout le monde, sauf les garçons, a un air distrait. On passe au "bureau" prendre le café auquel on touche plus ou moins ; il y a beaucoup de va et vient