1903
31 mai
de Knowles ; développé 4 clichés avec Cavin , on dîne ensuite rapido, Cavin voulant reprendre le train de 5h57. Soir : causé et lu puis écrit et Knowles auquel j'envoye le vérascope et la note. Ecrit à la Patrie Suisse. Lu - au lit à 11h après avoir encore écrit deux pages.
1903
1 juin
Plus ou moins beau encore quelques orages.
Travaux domestiques. Levé à 7h-1/4. Ecrit trois pages. Déjeuné tout le matin fait des emballages pour Crowley et Eckenstein. Après-midi : fini les emballages et parti. Marc atteint d'une crise aiguë de colère parce qu'on brûle du bois pour la lessive bête parce qu'on brûle du bois pour la lessive. Bien bûché après-midi et bonne avance. Soir : lu. Ecrit à Eckenstein, Crowley et Ferrari. Droz a passé l'après-midi avec les habits de Marc qu'il avait dû emprunter à la suite d'une rincée formidable.
1903
2 juin
Plus ou moins couvert. Quelques carres. Baromètre bas.
Travaux domestiques. Levé à 6 1/2. Ecrit trois pages avant déjeuner. Fini de copier, virer et fixer tout le papier que j'ai par ici. Vers 10h. Arrive St-Plet qui en retournant à Paris vient nous dire au revoir. Il me laisse 250 francs de vanille pour 6fr24, il y a 65 gousses ce qui fait moins de 10 cts la gousse et 17 centimètres. Après-midi : il monte avec Marc à la Ronde. Bien bûché jusqu'à 5h. Rasé. Descendu à Couvet pour les vieux Bellétriens. Passé dire bonjour chez les Dubied. Soir : excellent souper à l'Aigle. On est 13. On fait quelques récitations et chacun y va de sa petite production. Fait quelques projets de course pour cet été et de réunions pour l'automne. Rentré à 11h avec l'exprès ; scène curieuse à Boveresse ; il doit y avoir un aliéné dans le couple dont un veut prendre le train et la femme l'empêche. Le chef de train les fait descendre tous deux, en quoi il a raison. Trouvé St-Plet qui repart pour Paris ; il est resté jusqu'à 8h à la ronde ; j'ai enfin nez de les lâcher, mais peux quand même le revoir avant son départ. Bûché encore deux pages. Ecrit et lu - au lit à 12 1/2.