1903
7 févr.
Soir : lu. Correspondance. Ecrit à Cavin, à Francillon et à Monsieur Cuënot pour ma conférence de Paris. Couché à 11 1/2. Lu - au lit.
1903
8 févr.
Beau. Baromètre très bien. Ça se couvre un peu l'après-midi et le soir.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Préparé ma valise, près mes gaînes pour Monsieur Tripet et 4 clichés pour mon article du Jahrbuch pour Montbarron Gautschy. Dîné à 11h. Train à 11.40 pour St-Blaise. Trouvé à Couvet les cousines Dubied. Je me décide à aller directo jusqu'à Marin avec la directe. Pied jusqu'au patinage du Grand-Marais qui est encore tout gelé mais bien mal et comme il dégèle c'est très pénible ; on en a vite assez. Retrouvé Joseph puis les Bovet. Recloné un talon à Thérèse. Madeleine casse un patin. On va prendre du thé sur le bateau qui a amené les patineurs. On décide d'aller faire une fondue à St-Blaise avec elles et on téléphonera à Couvet. Rentré à pied jusqu'à Marin. Joseph va aux provisions. Train de Marin à St-Blaise. Fait un feu de cheminée au Salon puis aidé à Joseph à préparer sa fondue, qu'on mange en rigolant. Repassé au salon où on passe une gentille veillée au coin du feu. Joseph nous lit des rigolades de Camembert. Causé encore jusqu'à 9h. Les cousines vont reprendre le tram. En sortant, on trouve Fritz qui est venue de Genève ce soir et à trouver d'abord Hélène à Neuchâtel puis le tram et St-Blaise. On fait encore un bout de causette autour du feu puis couché à 11h. Fritz couche à l'atelier.
1903
9 févr.
Idem. Encore et couvert mais baromètre toujours haut.
Travaux domestiques. Levé à 6 1/2. Joseph fait le déjeuner. Réveillé. Fritz. Déjeuné. Joseph part à 7 1/4 pour Chaumont. Non à 8h pour Neuchâtel. Commissions tout le matin. Donné mes graînes à Monsieur Tripet. Cherché mes skys chez Monsieur Kurz, Hélène, Gautschy, Montbaron ; laissé 4 clichés. Eté voir le château puis acheté des souliers pour Marc. Eté voir Knapp ; donné mes gants à laver. Hélène, Poste. Hôtel de Ville, régulateur. Paris. Joseph rejoint là. Choisi des habits et doublures. Dîné à la Tempérance. Après-midi : Strauss. Hélène. Pris tous nos paquets et rentré à la gare en suant. Train pour les Verrières. Un peu dormi. Arrivé à 4h-1/4. Fritz se met illico à la besogne. Fait une visite. Ecrit. Soir : Fritz finit sans ses patrons en 1h. Lu. Ecrit. Soir : causé en famille. Couché à 9 1/2.
1903
10 févr.
Idem.
Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Fritz est déjà levé est allé faire un tour au village. Buché tout le matin, chacun de son côté, fendu du bois