1893
26 juil.
coûte que 30 cts par personne, on ne le ménage pas autre mesure. Hélène et Verdan se couchent vers 10h 1/2. Je reste debout pour surveiller la lessive jusqu'à 11h 1/2. En attendant, je dépouille le livre des étrangers jusqu'au moment où la lessive est à peu près sèche.
1893
27 juil.
Couvert plus ou moins sale temps. Après-midi : brouillard. Soir : pluie.
Réveillé à 5 1/2. Comme il fait un peu froid, je fais le feu et prépare le déjeuner. Hélène se lève vers 7 1/2. Un peu de soleil nous permet de prendre une photo de la cabane. Vers 10h, Verdan veut se mettre en train pour rentrer à St Antönien. Fait une nouvelle photo de la cabane avant de partir à 10 1/2, on redescend sur l'Alpe Palus où on s'embourbe un peu, puis une fois Verdan sur le bon chemin, je le laisse aller et je remonte à la Cabane. Vu trois marmottes. A midi, j'étais de retour à la cabane. Je n'avais pas mis plus de temps pour remonter que pour redescendre. Fait le dîner et couché la plus grand partie de l'après-midi. Soir : popotte. Le temps n'a pas l'air bien bien beau. Beaucoup de brouillard, assez froid. Nous nous couchons vers 9 1/2.
1893
28 juil.
Brouillard. Au-dessous très beau, mais ça se couvre. Après-midi et soir : sale temps.
Travaux domestiques. Levé à 4h. Fait le déjeuné et mis en ordre la cabane. Parti à 5:35. Le chemin est marqué à partir de 20 mètres, immédiatement au-dessus de la cabane et ne discontinue plus jusqu'au sommet. A 8:20, nous y sommes après nous être arrêté un moment, au point côté 27h13 au moment où l'on arrive à la frontière autrichienne, soit à la Jodte Alp. Nous manquons un moment le chemin avant d'arriver en vue du glacier pour avoir pris un peu trop à gauche. Nous restons au moment jusqu'à 10h. Le ciel est sans nuage au-dessus de nous quelques cyrus viennent du soir et occupent le quadrant ouest-sud, sud-est. Au-dessous de nous la mer de brouillard remplit tout ce qui ne dépasse pas 2500 mètres. Quantité innombrables de pointes inconnues et joliment hautes. Vers 9 1/2, un monsieur Pfeilstricher arrive au sommet et n'y reste qu'un quart d'heure. Il avait été assistant à la pharmacie de l'hôpital cantonal à Lausanne.