1902
28 sept.
est transformé en Dack-Bungalow. Deux autres en maisons privées où habitent des Anglais. Chargés de continuer la restauration. Fait quelques photos. Fini à midi. Dîné au Dak-Bungalow. Le larbin cherche à nous carotter. Wessely le remet en place. Repartis à 1 1/4. Rentrés en trois petites heures. Rechangé et bain. Ecrit. Pris une purge pour mon mal de tête, comme une espèce de grippe et pas dîné. Soir : lu un moment et assez vite endormi, mais réveillé souvent dans la nuit, non pas la purge, mais par malaise.
1902
29 sept.
Très beau. Très chaud.
Travaux domestiques. Levé à 9h. Pfannl et Wessely sont retournés en voiture à Sikandra et au Taj. Lu au lit pendant ce temps mais j'ai toujours mal à la tête et un peu partout. Ecrit à maman ; commencé à remballer mes affaires. Comptes, il me reste environ 1600fr. Couché le reste de la matinée ; dîné sans grand appétit. Après-midi : fini d'emballer et parti en voiture pour la gare à 3h. Train jusqu'à Tundla, changé puis direct toute la nuit et le jour suivant jusqu'à midi à 1/2h de Bénarès.
1902
30 sept.
Très beau. Très chaud.
Ça ne va pas mieux. J'ai des frissons, on transpire mais toujours sans fièvre. Dormi un partie de la nuit mais réveillé souvent. Il y a deux natifs et un soldat avec nous on a juste la place pour se coucher. Arrivés à 12 1/2 à Bénarès par une chaleur suffocante et sans un souffle d'air toute la journée. Pfannl et Wessely vont après déjeuner (pas pris, resté au lit) faire un tour en ville en voiture. Pas pu dormir ; baigné souvent sans réussir à me rafraîchir pour longtemps. Thé à 4h. Essayé de souper, mais pas touché à la moitié des plats. Soir : écrit. Couché à 8 1/2 ; il n'a pas fait le moindre brise, toute la journée et pendant la nuit, idem. La chaleur est pénible.
1902
1 oct.
Travaux domestiques. Levé à 6h1/4. Eté en voiture au bord du Gange (2 1/2 miles) puis en bateau faire la ballade [balade] classique le long des quais en escaliers encombré de baigneurs dont une partie sont dans l'eau. Remonté cette rive gauche du Gange jusqu'au haut de la ville. Malgré les efforts des rameurs qui cherchent à nous carotter quelques centaines de mètres ; ils se croient vrai