1902
1 sept.
à acetylène. On cause en fumant nos cigarettes jusqu'à 10h du soir. Gorais et une jolie petite plaine avec le village où les Anglais prennent déjà l'habitude de venir passer quelques jours, sous la tente, comme centre de chasse, de pêche ou de repos. Le prix des denrées y a augmenté en conséquence. Pour nous, nous en gardons toujours un bon souvenir d'accueil hospitalier, de riant paysage, avec des grands fonts, des champs bien cultivés, de l'eau bleue dans une rivière déjà large, de l'ombre ou du soleil à choix et à profusion et une population qui paraît changer à celui qui passe là pour la première fois. Le costume varie un peu en ce sens qu'il est fait de laine brune foncée ou quelques fois noire ; les hommes ont la chemise sur le pantalon comme dans tout le Cachemir, les femmes seulement une chemise et un chapeau assez curieux et qui a été inventé dans nos mondes européens ; c'est une manière de turban mais enroulé non en peloton, mais en spirale régulière et peu épais, en feutre ou laine brun , leur donnant un air d'élégants assez curieux ; avec leurs frimousses bronzées, n'ayant de blanc que le blanc des yeux et les dents, peu ou point de jolies d'ailleurs, même parmi les jeunes se cachent pas la figure, mais se détournent volontiers à notre passage, pour se retournent rapidement après, la curiosité éternelle reprenant ses droits.
1902
2 sept.
Très beau et assez chaud au milie du jour.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Après un bon déjeuner. Causé un moment avec les Anglais puis parti à 8h ; tandis que Crowley attend Kallen. On traverse la rivière sur un pont suspendu dans un joli site. Photos, puis on reste sur la rive gauche de la rivière pendant 9 à 8 mettre toujours à plat, sur un terrain d'alluvion très fertile ; on traverse le village qui a un bureau de poste, un bazar etc. {Soorfras avec une carte porte à la boîte aux lettres et reste en arrière, puis file en avant et fini par m'attendre, navré.} Il y a un autre Dack-Bungalow et puis 3 milles plus loin un nouveau, où il n'y personne pour le moment mais dans la situation la plus délicieuse qu'on puisse imaginer non loin de la rivière, où on peut pêcher la tente à proximité d'une forêt de bouleaux aux troncs