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1902 14 août
même sur les gandèques, quelques roses, sitères assez pédiculaires, etc. etc. Sur un petit glacier latéral, recueilli quelques puces de glacier, et retourant de petits tables et badigeonné la glace 1/2 à 1 ctm, train de glacier. Soorfras me rejoint et nous allons bon train jusqu'à Kabutze. Les chèvres et le mouton avancent aussi vite que nous. Un peu après Kabutze, reçu deux billets d'Eckenstein un pour arrêter un kilta qui n'est pas en avance et un autre pour revenir en arrière pauser un Balti qui s'est foulé un pied et à un écorchure à la jambe. Réchauffé et selbstkocher en l'attendant. Après le pansement, reparti pour Liligo qui est beaucoup plus haut qu'il y a deux mois, et qu'on ne peut pas loger sur la rive sud. Mauvais glacier ; Eckenstein et Knowles, passent à un endroit où un bout de moraine est miné pas la rivière qui sort du lac et risque d'y tomber avec la moraine qui s'éboule ; les coolies ne veulent pas passer là et remontent avec peine sur le glacier ; je fais comme eux. De là, on longe la montagne ; on dépasse Eckenstein et Knowles et en restant toujours sur le flanc de la montagne, on arrive à un endroit où la rivière grossie, nous donne le choix entre le glacier, les vastes élevées de la montagne où la rivière elle-idem. On choisit cette dernière, et sans trop se mouillé. On la traverse pour reprendre ensuite, le flanc rocheux de la montagne, avec de vilains petits passages qui nous prennent assez de temps, mais nous font passer cependant une bonne heure et on arrive à Liligo à 2h40 tandis que les coolies et les Anglais qui ont près par tout glacier n'y arrivent qu'1h20 après, assez fatigués. Thé ; mis sécher mes bas, puis à 5h. Une fois les tentes dressées, on dîne très bien, idem Crowley qui s'est plaint tout le long de la route, mais qui à peine arrivé au camp est complétement ternis et mange comme moi. Quelques éboulements de pierre arrivent des tentes ; ce sont les chèvres qui les provoquent. Ecrit. Causé un moment dans la tente d'Ekenstein. Les Baltis, à peine arrivés, se mettent à pieds nus et courent ainsi dans les pierriers, préférant cela