1902
5 juil.
mouille partout avec ses pieds et même en dînant. Couché à 7h30. Il fait de plus en plus froid.
1902
6 juil.
Un peu moins vilain, mais le vent balaye toujours la neige. + 2,5 -12,5.
Matin. Levé à 9h15. Puis écrit une carte à M. Peychaud de Srinagar de m'envoyer des cartes postales, mes compagnons s'obstinant à me dire qu'ils n'en ont point reçu de Skardu. Crowley nous envoie du cacao puis je passe une grande partie de l'après-midi à jouer aux échecs avec Eckenstein et à lire les journaux. Fait le thé puis le souper, cette fois assez sommaire à cause du froid qui redevient presque aussi fort qu'il y a quinze jours et d'autant pous sensible que le fond de la tente est toujours plein d'eau et que la neige souffée par le vent entre malgré tous nos efforts. Il y a encore une petite accalmie vers 2 heures avec un coin de ciel bleu mais qui ne dure pas. Le vent et neige reprennent de plus belle dans la soirée. Soir : le vent se calme mais il neige et il fait froid. J'écris mon journal les pieds froids malgré mes cafignons et mon édredon, le coude gauche sur ma valise, à la lueur d'une chandelle placée dans une boîte de biscuit ""H&Palmers"" vide, qui réchauffe bien relativement. Nos baltis viennent nous demander du feu qu'ils emportent sous forme d'un vieux linge charbonnant. Ecrit à 8h et couché tout courbaturé.
1902
7 juil.
-17,6 +23. Très beau. Encore vent d'Ouest luttant avec le nord. Soir : vent d'Ouest, plus ou moins couvert à beau.
Matin : levé à 7h, appelé par Crowley qui ne veut pas partir ce matin ne se sentant pas bien disposé. J'abonde dans son sens et propose d'envoyer seulement une kilta ronde de nourriture. Trois hommes se présentent pour la porter au camp XI. Ils partent vers 8h après que je l'eus complétée avec ce que Pfannl et Wessely demandaient. Puis fait le cacao et commencé à mettre au soleil tout le contenu de notre tente. L'air est si sec qu'en moins de rien tout est séché. Tendu une corde entre notre tente et