1901
9 sept.
piolet, fait ma valise et pris le train pour Martigny. Trouvé Fritz à St-Maurice. Poste jusqu'à Martigny Bourg. Arrivé à 9h1/2. Dîné avec deux clubistes allemands. Officiers. Couchés à 11h. Une lettre de Vaucher.
1901
10 sept.
Plus ou moins couvert. Après-midi, orage. Soir : plus ou moins clair. Baromètre bas.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Fait les sacs. Réexpédié mes habits militaires à Corsier. Ecrit quelques cartes. Pris la poste pour Lourtier où on dîne avec un cuisinier d'Hôtel. Monté à pied à Fionnay, provisions ; peu après la pluie nous surprend. On se réfugie sous un sapin jusqu'à qu'elle chotte {? [point d'interrogation de l'auteur]}. Remonté ensuite jusqu'à Manvoisin. Au Gietroz, nouvel orage, on s'abrite 1h environ puis on monte jusqu'à l'alpe de Chermontance d'en bas où on boit du lait, puis on retraverse pour passer pour 28.0 retrouvé à [Boustière?] puis de nuit un berger nous guide jusqu'au pont du Lancey. On monte à la cabane, non sans avoir perdu une ou deux fois le chemin. On y arrive à 10h-1/4. Vaucher et Mothy y sont arrivés à 10h-1/4. Venant de Valsoney. Ils nous font du thé. Ecrit. Causé jusqu'à 11h. Couchés à 11 1/4.
1901
11 sept.
Sale temps. Baromètre bas.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuner. Séché nos habits. Vu des marmottes avec Camille Michaud le gardien de la cavane. Ecrit mon journal lequel je n'avais pas fait depuis 10 jours. Ecrit et lu. Fait le dîner bonne soupe au pain, macaronis. fromage, café. Après-midi : Fritz va aux edelweiss ; les autres rôdent autour de la cabane, Michaud va assommer une marmotte pour le dîner. Je me contente de dormir là moitié de l'après-midi. Soir : lu. Fritz et Vaucher font le souper. Soir : joué aux cartes. Couché à 9 1/2.
