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1901 8 avr.
qui fait toutes les stations jusqu'à Tarascon. A Nîmes, nous allons dîner dans un bon hôtel près de la gare qui n'est pas plus cher pour tout cela. On y reste en attendant le train de 4h20. Joué au billard, café etc. A 4h, on reprend le train pour Tarascon là, après une heure de retard, nous réussissons enfin à prendre le direct pour Lyon. On commence à respirer mais on est encore bien sur ses gardes. Lu. Mangé des oranges. Joué aux cartes, un peu sommeillé ! Militaires dans le train, beaucoup de chaüt. Enfin on arrive à Lyon à 11h du soir pour ne pas nous faire voir avec la petite, je continue dans le train jusqu'à Macon avec l'espoir de prendre le direct de Paris pour Genève ; il y 4 heures de retard !
1901 9 avr.
1901 9 avr.
Il n'y a qu'à prendre l'omnibus qui nous amène à Ambérieu où on retrouve Fritz et Cavagne qui ont pris le premier train de Lyon. A ce moment entre avec nous dans le compartiment un gendarme, tandis qu'un autre lui cause sur le seul de la portière. Je vois Fritz devenir tout blanc et suer à grosses gouttes ; je ne dis rien et cherche à me faire une contenance ; je cause allemand avec Fritz et feint d'ignorer la fête ; au bout de 5 minutes le gendarmes redescend le train fait une manoeuvre et on ne le revoit plus ! On respire de nouveau quand le train se remet en marche et enfin arrive à Culoz ; on ne change pas de train ; on se confine dans un coin et on se met à jouer aux cartes jusqu'à Bellegarde ; là le train se gare pour laisser passer le direct qui ne nous a rattrapé que là ! Arrêt de 5 minutes à Bellegarde et enfin on entre à 11h-1/4 ! Cette fois ça y est et je me laisse aller à une sortie acheter les cuvés de catholicisme et tout est enfer, la petite rayonne et Covagne repart pour Vesey. Nous rentrons à Corsier après avoir passé chez Wachsmutt et Descombes et acheté un souvenir pour le Girod. Remonté à Corsier avec Fritz. Pallanterie ; je vais faire une visite à Essert puis en automobile à Ballavex. Causé avec Fritz en entrant jusqu'à 5h