1900
19 juil.
douche. Lu. Reporté mon journal dans le Grand Livre. Soir : lu. Grand Livre. Ecrit et lu - au lit à minuit.
1900
20 juil.
Idem. Baromètre remonte un peu.
Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Visite à Corsier. Eté emprunter l'appareil du régent. Réduit quelques photos de cabanes. Développé et séché. Copié. Après-midi : lu. Visite à Douvaine et Chilly. Bu [une] bière chez Rossiand. Rentré à 6h. Pris une douche. Soir : descendu en ville au SAC. On ne peut se décider à faire la course de section, vu le trop petit nombre de participants. Bu une chope chez Zaeger puis on arrange une course pour la Arandruz [Avoudrues?]. Rentré à minuit. Ecrit et comptes. Reçu une lettre de Dubuis et une carte de St-Plet. Couché à 12 1/2.
1900
21 juil.
Idem. Baromètre bien. Soir : orages locaux.
Travaux domestiques. Levé à 7h. On réduit une photo de cabane Monsieur Mercanton vient me voir jusqu'à 11h. On prépare une course pour dans 8 jours. Fait mon sac, rechange une consultation et une visite. Mis ma table en ordre. Ecrit descendu en ville en vélo que je laisse chez Ducellier. Eté avec lui prendre la tram pour Annemasse ; on trouve Monsieur Pernelle qui vient avec nous. Train pour Lausanne. Orage en route et tout local. Il fait bien chaud au départ mai en route, la température se rafraîchit. A Lausanne (6h). On prend une voiture pour Sixte. Rencontré la femme de Monsieur Pernelle et les [Hellverth?]. En arrrivant à Sixte, un magnifique orage éclate et dure deux temps. On soupe en attendant à l'Hôtel du Fer à Cheval avec Monsieur ? qui va aux chalets des Fonds. A 8 1/2, parti pour les chalets de Salvadon. On voyage à la lanterne dans la forêt qui dégoutte encore. Jolie montée, mais on transpire beaucoup à cause de l'humidité de l'air. Arrivés à 11h aux chalets de Salvadon ; il n'y a que des filles et des femmes qui les tiennent ; on passe la soirée avec elle au coin du feu. En buvant du lait, se séchant et fumant une pipe. Jolie soirée comme celles [dicute?] par Rambert. Couché à minuit. Les vaches chaütent et nous réveillent assez tôt.
1900
22 juil.
Plus ou moins couvert. Orages locaux et frais.
Déjeunés et partis à 5h-1/4 pour la pointe des Araudruz [Avoudrues?]. Monté directe en haut depuis les chalets en obliquant légèrement sur la gauche au début