Les Archives

1899 15 août
descendu à l'hôtel de la Poste ; été acheter des bas ; bain de pieds ; téléphoné à Monsieur Henry Cuënot et plusieurs. Eté faire une visite à Monsieur Pitteloud, pharmacien, qu'on a l'air d'embêter. Fini la soirée avec le guide Pierre Cherier et Shudel jusqu'à 1 heure du matin. J'ai un peu mal à la tête.
1899 16 août
Plus ou moins couvert. Après-midi : quelques gouttes de pluie. Frais aux Mayens de Sion. Travaux domestiques. Levé à 9h. Pas déjeuner, j'ai une vieille soif. Eté faire un tour avec Pinards et Shudel. Trouvé Monsieur Roulet, Douillet de Champreveyres avec son fils et des amis qui reviennent d'une tournée à l'Oberaletsch. Téléphoné aux Mayens de Sion. Monsieur Brunnarius y est, je me décide à y monter, dit au revoir ; à la gare entrevu Monsieur Cuënot qui rentre à Paris. Vu Monsieur de Torrenté et de Sépibus qui m'offrent un verre de bière ; je vais dîner chez de Kalbermatten ; fait la connaissance d'un de ses frères et d'une sœur. Dîné avec eux. Après-midi : été prendre le café à la Planta avec de Kalbermatten et Monsieur de Torrenté. A 3h, reparti pour les Mayens de Sion ; trouvé un bon vieux qui m'indique une jolie source bien fraîche ; puis un peu plus hardi.Rencontré Monsieur Brunnarius qui retourne à Paris ; zuth ; sale déveine ; monté quand même aux Mayens. Trouvé un porteur qui me porte mon sac jusqu'en haut ; avant d'arriver ; remonté les fils Brunnarius qui me ramènent chez eux ; je me rechange et ait un bout de toilette ; peu après arrive MM Brunnarius qui me reçoit très gentiment. Je soupe avec eux et couché chez eux à 9h1/2 après un bout de causette.
1899 17 août
Plus ou couvert. Soir : pluie et brouillard. Baromètre baisse. Travaux domestiques. Levé à 8 1/2. Préparé des sacs et déjeuné. Partis avec les fils Brunnarius et cousins pour la vallée de Nendaz en passant par les Mayens à l'Ours, Grand Combaye, Meina, Combayeline fait une photo de vaches ; sans Combayeline fait la soupe ; la pluie nous chasse dans un mazot ; on y reste jusqu'à 3h-1/4 monté ensuite au Mont Rouge au Mont Carré et passé à la Crête de Thion et aux chalets, lancé des blocs dans un lac. Descendu plus ou moins péniblement à cause de mes petits