1897
20 juil.
châtel.Repris celui de Lausanne. Lu et un peu dormi. Arrivé à 4h1/2 entre deux averses. Monté souper chez Vittoz. Eté chez Corbaz puis Grandjean pharmacien puis épicier, provisions. Gautschy et Manuel (provision). Soupé chez Vittoz. Soir : préparé sac, causé. Comptes Hertig. Ecrit. Ecrit à Conod. Couché à 11h après avoir chargé mes plaques.
1897
21 juil.
Plus ou moins couvert. Mauvais temps. Soir : pluie.
Travaux domestiques. Levé à 5-1/4. Réveillé 1 1/2 heure trop tard, habillé à la hâte et parti sans déjeuner et en oubliant diverses choses. Filé à la gare où je trouve Carvin et Javet qui m'attendent sur le quai. Train jusqu'à Martigny. J'ai sommeil. Beaucoup de soleil et pluie et arc-en-ciel sur Evian. MM Michaud et Castor vont à Aigle. A Martigny, on trouve Pierre-Louys de Lourtier qui nous attend avec son char, on va à pied au Bourg et je m'arrange avec Bochatay aux trois couronnes pour des chars pour la course du Grand Combin avec la CAS. Parti à 9h pour Lourtier. Bu un verre chez Nicolier à Châbles en s'arrangeant pour le dîner du 13 août. Le mulet va toujours au pas sauf à 2 ou 3 petites descentes. Le temps est plus ou moins beau jusqu'à Lourtier où on arrive à 2h. Dîné copieusement pour 3frs. Pierre Louys a brûlé son ourlet et à 4-1/4. On repart après avoir tous fourrés nos sacs et cie sur le bas, on s'achemine à pied pour Fionnay , on est rincée en montant ; on s'arête un moment sous une pierre.A Fionnay, on s'arête un mont au Grand Combin chez Madame Künzli pour donner une adresse, puis pris du pain et en route ; à 20 minutes au-dessus de Fionnay avant d'arriver à l'alpe de Rouatschesse la route est recouverte par la rivière ; Pierre Louys monte en croupe et nous nargue. Autour de Mauvoisin la pluie recommence et cesse plus haut ; on commence à trouver la route longue, arrêt devant la cascade de Giétroz puis il fait nuit une fois qu'on arrive au Grand Pierrier. Au pont du Lancey, il fait nuit noire et un peu plus haut on perd son chemin ; on allume la lanterne avec beaucoup de peine et d'allumettes, on casse une croûte et on retrouve son chemin ; après bien des lacets on arrive à la cabane à 11 1/2 ; il y a deux caravanes ; on fait la soupe convenablement puis on soupe un peu tard. Pierre Louye a mal à la tête ; ça lui passe avec une poudre à migraine. Le gardien de la cabane la met en ordre et on se couche à minuit 1/2.