1892
2 sept.
Très beau. Soir : ça se couvre.
Travaux domestiques. Levé à 4h. Déjeuné. Parti pour les mêmes postes mais Monsieur Taverney et son gendre sont loin. A 6h, nous sommes poster et à 9h. Je tue mon premier chamois. Descendu le vider puis le poser en lieu sûr. Remonter poster le baron à mon poste et rester avec lui jusqu'à ce que Guillat nous rappelle. Nous filons pour Planhaut en portant le chamois à tour. On laisse une partie de notre charge au chalet. On part pour les Rochers de Planhaut. Rien vu. Revenu à 1h. Dîné. Après-midi : dépecée le chamois et fait la distribution. Une épaule à Guillat, une à Chéseau, un gigot à Monsieur Taverney et à la maison avec la peau et la tête. Fait les paquets. Fumé. Bu. Reparti vers 4h pour la Rosseline. Fait le rabatteur. Tiré sur un chamois mais il allait trop vite et pas vu assez longtemps. Rejoint le gros à 7h. Le temps se couvre. Rentré. Soupé. Foie sauté de chamois. Massé le pied à Madame Guillat. Couché à 10h.