1892
26 juin
Brouillard ce matin. Soir : très beau. Baromètre bien.
Travaux domestiques. Levé à 3h. Déjeuné. Astiqué. Parti à 4h dans la direction de Plan-Névé. Arête, moraines, plus aucune vue. Brouillard, pluie, froid. Attrapé une série de champ de neige qu'on prend sur le haut de Plan-Névé. A la recherche des vires, du régent. Bernard. Vers midi les avalanches, les chutes de pierre, le froid, l'incertitude nous décident à redescendre, aimant mieux revenir par un chemin connu que de pousser plus loin inutilement et dangereusement. On redescend d'abord prudemment puis en glissades jusqu'au plus bas de la neige. Là, on fait la soupe, bonne, et on boulotte. Après-midi : cueilli quelques rodins, on se sèche complètement jusqu'à 5h. On redescend sur Pont de Nant directement sur Pont de Nant directo sans passer par le Richard. On ne s'arrête pas aux Plans (6h) et on redescend tout doucement sur Frenières (6 1/2) et Bex. Arrivé juste à temps pour prendre une chope et le train. Retrouvé les botan. géol. qui reviennent de Pierre-à-Voir. Chants dans le train avec eux. A Lausanne, été boire encore une chope à la gare et remonté avec Monsieur Golliez et Raph. et l'Anglais. Percey (?) Rentré à 11h. Lu - au lit.
