1892
19 juin
Couvert. Variable. Brouillard. Soir : pluie sur la vallée du Rhône inférieure.
Jacottet de Lutry. Arrive peu après. Il a l'air un peu rond. On ne peut pas dormir sur les planches. Jacottet veut me voler une bouteille de vin, je m'engueule avec lui. On se lève à 3h. On déjeune. On s'astique et on part à 4h. Monté au pas de Vernaz, pas passé au chalet d'au-dessus. Monté sans nous arrêter jusqu'au sommet de la cornette de Bise où on arrive à 7-1/4. Brouillard mes belles échappées. Sont arrivés au sommet les 1ère Mlles Herzen, Hélène, les deux Herzen et moi. Oublié ma topette en bas des rochers. Descendu en vingt minutes. Aidé à le reste de la bande à monter . Remonté en vingt minutes, jusqu'à ce que je les ai rattrapé et monté ensemble au sommet. Resté 1h 1/2. On réussit à faire du feu. Eté en exploration. On redescend à 10h par un premier bout un peu difficile, corde un moment puis devant longues séries de glissades jusqu'aux Rodins. 4 à 1 petit bout de rochers embêtant puis sentier. Photo. Arrivé à Tarney à 1h 1/4. On trouve le CAS qui a sa course et sa réception de drapeau. On se refait les côtés. M. Gautschy me rabistoque l'appareil de Verdan qui ne fonctionnait plus bien. Redescendu à 2 1/2. A 5h, en bas avec une halte de 1/2h à Miex. Bu un verre avec un porteur descendu en 1/2h jusqu'à Vouvry. Plus ou moins dormi à Lutry. Ducret descendu ici. A Lausanne, remonté à pied jusqu'au Bugnion. Laissé Hélène aller souper chez Madame Bocion. Soupé et couché sans autre à 9h.
