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1891 13 déc.
Couvert et quelques gouttes de pluie puis beau jusqu'à 5h. Couvert et pluie très forte le soir. Baromètre baisse. Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Déjeuné à l'Hôtel. Très bien mais mal aux dents. Gare. Guex, Vernez et Sotiroff sont là. Monté à la pension Vautier finir de m'astiquer ainsi que le sac. Parti avec eux pour Glyon qu'on monte et que le soleil claire [éclaire?]. Boulotté au bas de quelques courbes et aperçu. Lugeon et son père qui montent en Naye. Au pied des grandes recourbes, on s'encorde. Au haut, au chalet des chèvres. Lugeon père nous rencontrent. Cassé une croûte. Ils redescendent par les recourbes. Nous allons jusqu'au sommet malgré un vent effrayant d'une force inconnue pour moi jusqu'à présent. Vu magnifique et excessivement clair. On ne fait pas vieux là-haut. Pris un couloir pour descendre directement sur l'Argnaulaz. Mult. piens avex Sotiroff, Guex et Vernez s'en tirent bien. Troublé une absinthe en attendant Sotiroff, Vernez, fait un saul heureusement sans accident. Arrivé chez Monsieur Nicolet. Il nous cuit du lait et café. Bien boulotté. Reparti à 4h. A 5h 1/4. Arrivé à Villeneuve. Train à Montreux. Et me rechanger à l'Hôtel Vautier. On m'invite à souper. Très bien. Vu Monsieur Monnay qui est charmant. Descendu prendre le tram jusqu'à Vevey. Train jusqu'à Lausanne. Revenu avec plusieurs belle h. et Nicolier. Sale temps en arrivant à Lausanne. Ficelle. Desastiqué et fait mes comptes de Montreux. Eté chez Guex. Dumas vient échecs, battu. Train 30.