1891
3 août
Plus ou moins couvert, mais pas laid.
Travaux domestiques. Levé à 6h. Eté réveiller Hélène. Je lui fais prendre le bateau pour Lucerne et bon voyage. Nous faisons nos sacs. On menace de se faire tirer une carotte si on ne déjeune pas, pas bête. On déjeuné pain, café et lait. Des chanteurs arrivent à notre pinte et chantent. Ecrit. Parti à 8-1/2 pour Altdorf. Pris d'abord le mauvais chemin. Rencontre Monsieur Berdoz. Parti pour Attinglausen en faisant plus de contour que c'était nécessaire. Arrêté vers une scierie pour va chercher du pain. Rencontré Roux founine et [Montant?] dont on verra les crampons toute la course. Monté les [Suennen?] d'abord avec un qui s'offre de paire avec un apprenti boucher. Bu une absinthe à une halte. Une vache nous rattrappe. Monté jusqu'à où on trouve du lait à discrétion et pas cher. Reparti à 2h pour le col où on arrive à 4 1/2 après avoir fait un peu de botanique, rencontré un cantonier avec la et à l'air bon [g-g?] et traversé des chèvres [remet?] comme Marc. Redescendu sur Engelberg. Moutons. Bonne descente. Sirop de frambroise. Rencontré un gos [gosse] aussi loquace et avec des escarpins en bois bien ferrés et à crampons ! Continué à descendre dans une belle vallée au pied du Titlis. Un peu de pluie avant d'arriver à Engelberg. A la recherche d'une chambre. La patronne de l'hôtel se fend en quatre un peu pour des prunes. Eté à la recherche de pain d'un [alpenstre?] pour Scherer, des saucisses et puis été boire une chope avec Scherer après avoir visité la rue principal. Il pleut. (La patronne à l'air maussade). Les 3 autres font la popotte. Ecrit.