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1897 28 mars
et Théâtre romains. Joli montée quoiqu'un peu forte. Belles montagnes. Limonade et pain à une pinte au bord de la route à gauche en descendant Oges. Arrivé à Cannes à 9 1/2. Poste. Rien. Fait le tour de la corniche ; eut de la peine à sortir de Cannes. Partout des palmiers, citronniers en fleurs et en fruits. Il fait très chaud sur la route Limonade avant Antibes où j'arrive à midi. Dîné à la carte dans un caboulot. Après-midi : bataille de fleurs et confetti pas vu, grand chose ; il y avait trop à attendre. Filé pour Nice par la plus forte chaleur et un soleil éblouissant.Le temps se couvre sur Nice. Poste restante à Nice, une dépêche de maman, je luis répond. Lu. Reparti à 4 1/2 pour Monaco. Pays de plus en plus beau jusqu'à Monaco où c'est vraiment très beau. Beaucoup de voitures particulières, automobiles, vélos. Eté faire le tour du promontoire puis à la recherche d'un hôtel où on veut me carotter et je file. Soupé dans un restaurant puis on m'indique où je peux avoir une chambre belle mais à punaises. Barre de fer. Voulu aller à Monaco, ils ne me veulent pas. Rentré. Ecrit à maman, Marc, Joseph, Corus, Meyer, Nicole et Monsieur Pinard. Ecrit et lu - au lit à 10h.
1897 29 mars
Couvert. Un peu de pluie beau depuis, 10h. Travaux domestiques. Levé à 5h. Débarbouillé complètement astiqué ; bu deux tasses de lait et parti à 5 1/2 pour la roue de la corniche. Presque tout du long en vélo, sauf un peu en dessous de Roquebrune. Pas arrêté à la Turbes. Brouillard vers les ports. Descente plus ou moins rapide et de plus en plus forte à mesure qu'on arrive près de Nice. En même temps, la pluie s'en mêle un peu trop mais le soleil et le vent ont vite fait de la sécher. Arrivé à Nice