1897
26 mars
commissionnaire de Madame Milliet ; porte fermée à cadenas. On retourne plus tard ; et on trouve le neveu qui nous paye en boc puis été souper à notre hôtel de Tunis. Fini la valise de Samy et je l'accompagne à la gare. Il part à 10h. Billet de retour échangé. Redescendu seul à la Cannebière ; failli me perdre dans le dédale des mes et fait un tour, entrer sans m'en apercevoir. Revenu par les docs et le nouveau port à mon hôtel. Ecrit. Comptes et lu - au lit.
1897
27 mars
Toujours très beau.
Travaux domestiques. Levé à 5h. Astiqué le vélo allégé et parti à 5 1/2 sans déjeuner pour Toulon sur le Prado un cycliste me montre le chemin. Sale route jusqu'à Aubagne peu après un cycliste du théâtre de Marseille me rattrape et nous commençons à emballer. Sans le vouloir, je finis par me lancer avec lui et en route pour Toulon à 25 à 30 km à l'heure. De chaque côté de Cugnes, à travers de belles forêts, deux fortes montées (400m) qu'on fait complètement en vélo Magnifiques descente sur de très belles routes. Belles forges entre le dernier col et Ollioules (Gorges de la Reppe) ; une limonade et une rhum à mon copain en échange d'un café noir offert à Cugnes. Avant Toulon mon copain se tire en coulisse et je ne le revois plus. Descendu en ville ; marché aux fleurs pour une bataille qui aura lieu demain. Port. Une chope puis été visiter un cuirassé (la dévastation après avoir essayé en vain de monter sur le Jaureguiberry. Descendu dans les machines et à fonde de cale, dans des machins et les citernes. Rentré à midi et dîné au Restaurant moderne sur le Port. Bien et pas trop cher. Ecrit.Comptes et parti sous un port soleil à 3h. Toujours très belles rondes sauf des pavés pour sorti de ville, après les remparts. Tout est en fleur ;