1897
23 mars
Vigne phylloxérées à fond. Belles montagnes neigées. A la terrasse, assez à l'ombre rhumatismale ; causette avec un indigène qui nous par le du vin de 1848 à 10 cts le litre et de son cochon de maire et de son fils à Grenoble. Nombreux forts et villas en étage dans la verdure. Montées et descentes sur une belle route, aplatie au rouleau compresseur. AB armure ; causette avec les gantières ; joli équipage poney (3 noirauds) ; cerisiers, abricotiers et épines noire en fleurs). Avant d'arriver à Grenoble beaucoup d'animation ; rouleau compresseur à vapeur. Fortifications de Grenoble, jusqu'au haut de la montagne. Trois ponts. Limonade et trop de bière pour Samy. Fait la tour de la ville. Bayard, renoncements avec leurs étiquettes. Photos. Pas dans le cas de savoir l'heure du départ du bateau de Valence. Gare par plus de renseignements qu'ailleurs. On file pour St-Egrève allumé les lanternes.On y arrive à 7 12. (HF) dans un gentil petit restaurant. Où on est très bien servi et pas trop cher. On n'a qu'un lit qu'on astique comme on peut et qui finit par aller plus ou moins bien. Mais mal dormi. Ecrit. Couché à 9 1/2.
1897
24 mars
Très beau. Bise.
Travaux domestiques. Levé à 5h. Pas déjeuné. Astiqué nos vélos et descendus à la gare. Train pour Valence. Belle vallée de l'Isère, large, mais en somme assez monotone du moins en chemin de fer. Après St-Marcelin beaucoup de brouillard dans la plaine ; poiriers et cassis en fleurs et feuilles. Le brouillard augmente toujours plus on descendant. Si bien qu'à Valence on y est en plein. Arrivé à 8 3/4. Ciré souliers. Eté au Rhône. Pont suspendu en deux arches. Bureau de navigation aussi mal renseigné qu'autre part. Timbres et cartes. Dîné plus ou moins mal dans un espace d'Hôtel qui n'a de beau que la devanture, puis en route pour Montélimar. Le brouillard s'est dissipé et il commence à faire chaud, Samy a la flemme soir et ronchonne. Bu limonade et bière à