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1891 22 févr.
Très beau. Baromètre bien. Travaux domestiques. Levé à 4h-5. (Laurent rentre de leur tune de Prilly et me fait une tasse de chocolat). Voulu aller acheter du pain à la boul. du tunnel. Pas ouvert (!) Gare. 2 clubistes s'y trouvent et y vont justement aussi aux Rochers de Naye. Fait route ensemble. Le temps promet. Descendu à Montreux. Sentier du Télégraphe. Quelle erreur ! Tout en glace ! A Glyon, déjà avec la porte ouverte. Nouvelle manière d'achever le service. On se sert soi-même au corps de feux chaud de la cuisinière qui veut attendre la maîtresse ! Monté en Caux et à Chamossallaz, on qu'on est plus entraîné ! Pique-nique à ch. Filé prendre le Rochers de Naye (les autres chinchent et vont à Merdasson). Je vais seul en Naye. Plus ou moins mauvaise neige au chalet des chèvres. Les recourbes à Genoux. Dîné au-dessus du chalet. Traces d'Anglais. Venus du côté de Villeneuve (!). Arrivé en haut à 1h. Vue magnifique. Peu de bise et plus tard plus du tout. Vu les deux autres clubistes qui essayent d'aller à Jaman. Dormi un peu. Puis un type monte à Merdasson. Causé avec lui ! A un bon km de distance. Resté 2 1/2 en haut chanté. Fumé. Redescendu à 3 1/2 sur Villeneuve. Glissade de plus ou moins 1'000 mètres = +500 mètres de dénivellement. Chemin à foin verglas[sé] depuis l'Argnaule un bon bout en bas. Tombé et salli à Plan Cudrez.Bidée pour attraper le train. Il siffle 1/4 d'heure avant que je suis à la gare. Il ne veut pas partir. Pas de course et arrivé à la jointe. Pensionnat. Changé de wagon puis trouvé Dubuis puis Boehring avec du porto, fameux. Un peu mal au cœur, ça remet Schmolitz avec Dubuis. A 7h à Lausanne. Rechangé et lavé !!! Eté vers Verdan jusqu'à 10h. Dumas et un Monsieur Martinet viennent. Vin. Fumé. Blagué jusqu'à près de 11h. Lu -au lit.. Train 1.30