1890
7 déc.
Très beau. Brouillard dans la plaine. Baromètre remonte.
Travaux domestiques. Levé à 6h. Déjeuné à la hâte. Au revoir ! Train. Jacottet. En route pour Bex. Déjeuné à Bex. Parti à 7 1/2 pour Ferrière et les Plans, arrivé aux Plans à 9 1/2. Route gelée. Voulu voir les Veillon. Il sont loins. Parti pour l'Argentine. Chemin moins bien fait jusqu'à Pont de Nant et de la plus du tout. Mais beaucoup de traces de chamois. Boulotté à Pont de Nant. Quille jusqu'à 10°. Manqué notre chemin. Perdu du temps à la retrouver. On finit par se retrouver après voir pataugé dans la neige dans les arbres où on enfonçait plus qu'à son tour. Arrivé au Richard à midi 1/2. Boulotté. Discuté si on voulait monter. Je me laisse persuader. En route pour l'Argentine. Bonne neige. Pas voulu aller jusqu'au haut, on longe la dernière muraille à pic un long bout. Glaçons qui nous tombent presque sur le nez. En haut vue épatant. Coucher de soleil. Réapparition derrière la Cime de l'E. Descendu à 4h. Il commence à faire nuit au Richard. Boulotté. Filé par Plan de Nant. Nouvelle pataugée. Sale chemin aux Plans. Bidée jusqu'en bas. Pas pu avoir de beudje. Arrivé à Bex 5 minutes en plus avant le train. Billet collectif non valable et qui prend quand idem [même]. Aigle. Belletriens. Plus ou moins la flemme jusqu'à Lausanne. Mal à pied. Rencontré avec Obrist. Quille. Sirop. Laissé brûler ma lampe. Couché à 10 1/2. Lu - au lit.
Train Aigle-Bex 50.