1890
7 juil.
Brouillard. Pluie. Puis ça se découvre. Encore quelques quarres et enfin soir très beau. Baromètre remonte.
Travaux domestiques. Levé à 6 h. Il fait un froid de chien. Fait faire du feu dans la cheminée. Déjeuné. Payé et filé. Froid. Un peu herborisé. Fumé. Sentier assez vite sur la bonne route. (Tout ceci pour lundi).
1890
6 juil.
Dimanche 6 juillet 1890. Assez beau. Vent. Soir : orage.
Levé à 5 heures. Beau. Arrangé pour partir. Pluie vent. Froid. Filé à 7h-1/4. Monté devant en herborisant. Voëns. Accacia. Piolet. Enges. Boirchon. Lordel, rien. Dîné en entrant dans la forêt avant un [chauffort?]. Plantes récortable [récoltable?]. Sentier rapide. Métairie de l'Ile à 2h. Chercher en vain la pédiculaire. Chêne et sel de Joseph. Forêt. Quille. Rochers. Assez chique herborisation idem pour moi. Froid. Vent. Arrivé à l'hôtel en idem [même] temps qu'un orage. Fait faire de la soupe. Cartable. Feu de cheminée. Faim de le loup (Joseph). Je demande à revenir seul à St-Blaise et me force à rester à Chasseral. Maïtrang ! Eté avec Monsieur Favrat à l'éboulis où on ne trouve rien. Sale brouillard. Voulu continuer le feu de cheminée qui ne vas pas mieux qu'il ne faut. Eté coucher vers 10 heures après avoir fumé et blagué.