1896
18 janv.
Téléphoné à Marc que j'attends mais pour lequel je manque mon train. Eté en ville avec lui, chez lui puis chez Charles J.-G. ; repassé chez Marc et filé pour la gare. Bu une chope, parti à 5h10 pour Thoune.Vu Edouard Courvoisier ; fait route avec lui jusqu'à Thoune. Boulotté dans le train. A Interlaken ; on commence par se tromper de direction, acheté des sardines et pruneaux. Parti à 7 1/2. Arrivé à Zweilütschinen à 9h05. Temps splendide. Beau ciel étoilé. Jolie course. Bu une tasse de café ; chanté et été coucher vers 10h. Lits froids ; j'ai de la peine à m'endormir comme la première fois que je suis allé avec papa et les frères. Nous sommes 14 clubistes, 1 guide et 2 porteurs.
1896
19 janv.
Très beau à la montagne. Brouillard sur le plateau.
Travaux domestiques. Levé à 4h. Joué la diane ; été chaüter dans la chambres. Astiqué et déjeuné. Partis à 5h05, pour la Schynige Platte avec les lanternes. Nuit noire. Le chemin a été ouvert par deux employés de l'hôtel qui sont montés en avant préparer de la soupe puis par Pache qui les a rattrapés. A 7 1/4, le jour commence à poindre et vient assez vite ; mais le soleil met beaucoup de temps à se lever à cause de l'encaissement de la vallée de Grindelwald ; les montagnes deviennent de plus en plus belles à mesure qu'on monte. On marche assez bien, vu l'état de la neige qui est toute en farine. A la Iselten Alp, Madame Dubois qui est malade, lâche ; on casse une croûte et s'arrête 20 minutes. Fait 5 photos. Reparti en avant avec dont le Dr Secrétan, chef de course qui a retrouvé ses jambes de trois ans. Plus on monte plus il y a de neige et elle est en farine. Fait une photo au-dessous de la gare de la Schynige Platte. Arrivé à 11h-1/4. Continué à faire des photos , été admirer la vue qui est de toute beauté, un peu de brouillard sur le lac de Thoune et le plateau.Jura découvert ainsi que tout le