1888
26 juil.
Sale temps puis plus ou moins beau.
Travaux domestiques. Exercice à 5 heures sous une pluie battante. On est fini trempé aussi bien que nos fusils. Chocolat. Nettoyé à fond les armes. Exercice de 10 heures jusqu'à 11 heures à Beaulieu. Haricots à dîner. Plus ou moins blagué avec Buess. Fumé. Ecrit. Resté en chambre pour paqueter le sac puis rouler les capotes. Repos. Parti pour le service de sûreté en marche. Un peu suée, c'est lourd. Entendu pour la treizième fois la musique du bataillon de la course. Joué de l'ocarina. Ecrit. Un peu lu.
1 paquet de tiges 10.
Montagne de la patrie.
Suisse voilà ton apanage.
La liberté simple et sans fard,
Garde-là pur d'âge en âge,
La liberté du montagnard.