1886
20 janv.
Il est sans doute glorieux d'être le convive à la table des dieux pour celui qui est invité et non pas pour celui qui y est importun. Tu fréquentes les autels c-à-d [c'est-à-dire] partout où tu vas tu es chassé tu parles des vers et des baisers donnés aux [à] mes hommes mais tu publies ce que la pudeur doit cacher.Toutefois, rien aussi lorsque tu es dans le besoin tu n'a rien. Tandis que moi j'amasse avec soin du grain pour l'hiver et je te vois le long dès murs te nourrir de fumier, l'été tu m'ennuie et pourquoi l'hiver gardes-tu le silence. Quand le froid t'oblige de nourrir une maison plaine [pleine] de vivre me reçoit et j'y demeure sereine et sauve.