1925
7 mai
Beau et très chaud. Soir. Couvert. Halo solaire et lunaire. Arc en ciel. Il y a des orages [de temps de noces?]: Baromètre 719.
Travaux domestiques. Levé déjà à 5h1/2 et fini de vider le D.B. Mais je ne vois arriver quelqu'un qu'à 7h1/2. C'est un cuisinier qui naturellement ne sait pas 3 mots d'anglais. Je l'engage pour 60 piastres pour le voyage de Nimule, soit 6-7 jours pour aller et 4 pour le retour. Il me demande un acompte pour sa femme et ses enfants et va les poster et disparaît pendant plus d'1 heure. Vers 8h, déjeuné avec le Docteur qui m'a encore invité pour ce matin. Je lui fais voir mon livre d'Himalaya; il a fait faire des agrandissements des siennes qui ne vallent pas les miennes et envie mon vérascope. Nous nous quittons, pensant ne plus nous revoir. Le [mamour?] arrive avec une note pour les posteurs, les D.B. le passage du fleuve, car la remontée du Nil se fait par la rive droite. Quelques porteurs passent gentiment pourle ferry, mais plusieurs ont eu autre chose à faire. Mon cuisinier repart encore une fois pour aller chercher un chapeau et [veste? reste?] [jusqu'à?] 11h loin. Je m'impatiente au Soleil et finis par remonter au D.G. Rencontré le Docteur qui vient encore avec moi chez le [mamour?] qui parle bien l'anglais, mais n'a pas d'autorité sur ces noirs qui sont des chiques molles. Un autre va se plaindre que la charge est trop lourde, ce qui est faux et il [se?] fait rembarrer. Le [soldat?] enfin qui [doit?] mal voyager et que je paie naturellement aussi à part, vadrouille de son côté à la recherche des fuyards. Tout finit par s'arranger, mais il est midi au lieu des 8h du matin promises. Il faut 1/2h pour traverser le Nil qui est très large et dont toute l'eau est rassemblée pour le passage des rapides qui font que la navigation ne peut pas aller plus loin. De l'autre côté revu le "Margaret", le bateau du Gouverneur. J'attends que tous mes porteurs aient leur chargement sur la tête avant de me mettre en route sous un Soleil de