1924
20 oct.
vers un mélèze solitaire. Après-midi. Descendu dans la plaine et remonté à [Lauronisch?]. Ramassé des plantes et des graines et des échantillons géologiques. Revenus à l'hôtel. On voit Charles et Coquoz au Col du [Césaufe?]. Été à leur rencontre après avoir bu un café noir. Ils ont travaillé jusqu'à 2h. Le vent a soufflé dès le matin et les chasse du sommet. Ils sont de retour à 2h. On va voir l'emplacement du futur barrage de Salanfe. Rentrés à la nuit. Écrit. Le ciel se couvre de + en +. Causé avec Charles. Nicole jusqu'au souper. Soir. Causé encore un moment et couché à 9h. Mieux dormi. Le ciel se dégage pendant la nuit.
1924
21 oct.
Très beau. Soir de nouveau couvert. Baromètre 715.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuné. Été voir Charles Jacot-Guillarmod travaille au dessin du Grand Revers de la Tour Sallière. Diatomées et photos. Ramassé des chardons pour le Chardonnet du co-locataire de Charles à Vevey ! Rentrés à 11h1/2. Dîné. Fait mon sac que je donne à porter à Coquoz, à Salvan. Après-midi. Partis à midi-20 pour Salvan, par les rapilles. - Belles teintes d'automne, dans les mélèzes, à Van-d'en-haut. Il fait très chaud à Salvan où on arrive à 2h20. Bu 1 verre à l'Union puis train pour Martigny. Trouvé dans le train, Monsieur GIacometti, l'ingénieur et propriétaire de la mine de Luisin. Il nous donne beaucoup de détails techniques et géologiques sur les mines. A Martigny, le train exprès de 1/2h de retard, mais le rattrape avant Vevey. Invité Monsieur Giacometti à diner. Rentré à Prilly à 6h1/2. Charles noua a quittés à Vevey. Rechangé. Diné avec Monsieur Giacometti qui nous donne encore beaucoup de détails intéressants sur les mines en général (or, platine, diamants et minerais divers. Soir. Causé avec lui jusqu'à 9h1/2. Lu - au lit à 10h.
1924
22 oct.
Couvert. Vaudaire. Foehn. Baromètre 714.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Rasé. Déjeuné. Bricolé tout le matin. Un peu de correspondance. Lu. TSF. Débarrassé mon sac, préparé des diatomées dans les cuvettes. Thé. Débarrassé ma table. Téléphoné à Meyer qui m'annonce qu'il n'y a encore rien de fait pour