1923
1 août
Encore 1 peu couvert. Soir. Très beau.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuné à Victoria, puis été au village acheter des pantouffles et des cigarettes. Lu tout le matin et causé avec un Himalayens. A midi 1/2 arrive Mum, ce qui fait que nous sommes 5 Himalayens chez Montagnier lui compris, Bruce, [Monis? Morrès?], Mum et moi ! C'est une réunion qui ne se fera pas souvent ! Diné chez Montagnier, Bruce et Mum continuent à raconter leurs blagues. Après-midi. Photo. Train pour Monthey, à pied à la gare. Train pour Saint-Maurice, puis pour Viège. Long train lent. On finit par y arriver à 7h1/2 (Vu 1 chirurgien Français de Marseille en séjour à Morgins et botaniste). A Viège, été à l'hôtel du Cervin, tenu par un Berthoud de Leysin et Neuchâtelois. Dîné à l'hôtel. Soir. té sur la place du village où on fête le 1er août. Musique, discours politique - Gym - Mathez, Chants, Musique, ballet de petits bergers et bergères, conduits par un prof. de Gym, traductions de gymnastes en barres et enfin ballet de garçons avec cannes. Pot pourri de musique, chants etc. etc. Je rentre à 10h1/2. On m'a donné une des belles chambres de la maison. Écrit et lu - au lit à 11h.
1923
2 août
Très beau et chaud. Après-midi et soir. Pluie par moments, puis très forte.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuné. Été faire un tour dans la plaine et recueilli des diatomées. Le portier de l'hôtel a trouvé un muletier, je l'engage à s'adjoindre un porteur qu'il déniche en [débouchant?] un ouvrier de la fabrique de méta. Été faire un tour dans le village. Retourné à l'hôtel, payé ma note pas cher. Gare. Le train a 1h de retard. Les 2 ainées, Nicole et ses 2 ainés viennent enfin à midi. Chargé les bagages sur 1 petit char jusqu'à Baltschieder, puis le mulet, avec 2 caisses de provisions, et sacs de légumes et 20 kilogrammes de pain. Il eu près de 100 kilogrammes. Engagné encore un indigène de Baltschieder comme 3me porteur. Partis à 1h1/2. On n'a pas fait 500 mètres que le mulet tombe; le chemin est si abimé qu'on se demande comment ça ira plus haut. Heureusement qu'il n'est pas tué. Marianne en a mal au ventre. Il fait une tiède formidable. Une fois le pont de la ligne du [Lochcter?] passé, on trouve un peu d'ombre sous une forêt de Vernes. Le chemin monte carrément. Mes souliers me font un peu mal. Heureusement que je n'ai pas de sac. Halte au 1er chalet. On casse une croûte, puis on repart jusqu'au 2me chalet, sous les mélèzes et arolles. On y boit du lait