1922
14 août
Beau, chaud. Après-midi et soir. Orage. Baromètre 650.
Travaux domestiques. Levé à 7h1/2. Trop bien dormi, mais rêves pénibles (Boillat, suicide, etc.). Bain. Pas déjeuné mais fait du thé et madeleines. Fini de copier le rapport de Charles Jacot-Guillarmod sur les mines du Tafang Shan. Recouché et dormi jusqu'à midi 1/4. Après-midi. Soir. Départ des Brack et de Mademoiselle Jeanneret (Alice). On se fait du café puis on va faire un tour jusqu'au couloir avant les échelles d'Albinen. On y est surpris par l'orage et on s'abrite dans une grande grotte mais dont les parois n'ont pas l'air solides. On y fait du thé. En redescendant, Amman ramasse des nouvelles et moi des diatomées. Rentrés à 7h. Rencontré le Docteur Chester et sa femme et Meyer et sa femme qu'il est allé chercher à Sion. Rechangé. Écrit.
1922
15 août
Orage et pluie. Baromètre baisse à 648 puis soir remonte à 651. Frais.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné au bain. Recouché jusqu'à 11 1/2. Rasé. C'est une fête catholique; on entend des carillons. Il pleut et brouillards. On allume les lampes en plein midi. Après-midi. Fait le café avec Amman. Lu et 1 peu dormi. A 4h, le ciel se découvre. On va faire un tour au stand qui est en plein village et on tire par dessus les maisons. C'est bien valaisan. Il y a une grosse cheneau en tole épaisse où le tireur tire appuyé. Si le tir militaire se fait comme cela, zut ! Été faire une promenade au dessus du village. Amman me raconte ses affaires avec Zeiss et Abbé de [Zena?]. Rentrés à 6h. Lu jusqu'au souper. Écrit. Soir. Rentrés sans autre, après un tour jusqu'à la poste. Fait du café. Commencé le résumé de mon précédent journal, cahier n°II. Lu - au lit à 10h.
1922
16 août
Couvert et bise. Après-midi et soir. Très beau. Baromètre 652.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Bain jusqu'à 9h-1/4. Déjeuné au bain. Recouché jusqu'à 11h. Reçu encore une corbeille de fruits de Madeleine, des journaux et l'Illustration. Lu. Après-midi. On se fait du café, puis on part, avec Amman pour la Maingalp, en herborisant et ramassant des diatomées, puis à la Fluhalp où on fait du thé. Les paysans sont en train de jeter dans un ravin les pierres qu'ils ont mises en tas