Les Archives

1922 14 janv.
et Pahud. Écrit à Montagnier et renvoyé les coupures sur l'Everest. Mis ma table et la chambre du bureau en ordre. Fixé mon miroir et mon tablar dans le corridor avec Alfred. Surprise de Madeleine en rentrant. Perrier puis Payot viennent manger une fondue et un bon dîner. Soir. Causé au coin du feu avec eux jusqu'à 10h1/4. Écrit et lu - au lit à 10h1/2.
1922 15 janv.
Couvert plus ou moins tout le jour. Baromètre 714. -3. Travaux domestiques. Levé à 8h1/2. Déjeuner. Lu. Correspondance. Thé. Lu au coin du feu. Après-midi. Fait des mesures à l'hypsomètre. Écrit. Préparé ma valise pour demain. Lu - au lit à 9h.
1922 16 janv.
Baromètre 710. Neige plus ou moins tout le jour. Plus ou moins 0. Travaux domestiques. Levé à 8h1/2. Fini ma valise. Visite des malades. Lu au coin du feu. Bricolé. Correspondance. Après-midi. Café. Billard. Parti à 2h pour la gare. Train pour Berne. Voyagé avec Madame Dumas jusque là, puis à Interlaken, où j'arrive un peu plus tôt que prévu. Je me mets à la recherche de Monsieur Perret que je trouve facilement. Cassé un croûte chez lui. Puis conférence en français (Everest) (la 1ère à Interlaken) à l'Hôtel de la Croix Blanche. Belle salle. Public attentif. Tout le monde fait ses frais. Soir. Causé après la conférence avec Monsieur Perret, vice-président du C.A.S., quelques autres inconnus, qui que sympathiques. Couché à l'Hôtel de la Croix Blance. Assez vite endormi.
1922 17 janv.
Neige plus ou moins tout le jour. Baromètre 710. Travaux domestiques. Levé à 7h1/2. Déjeuné à l'Hôtel. Gare. Été à Berne où Monsieur Kunz a fait savoir à Monsieur Kurz, directeur des archives de Bellelay m'a sorti tout ce qu'il avait, concernant ce couvent. Il n'y a du reste pas lourd et je n'y ai guère appris, si ce n'est qu'un inventaire a dû être envoyé à Karlsruhe. Été dîner chez Monsieur Kunz, qui a une attaque de goutte. Il n'en a pas moins fait un bon dîner, dans de la vaisselle de [Larquemines?] choux-fleur aux oeufs et fromage, moriton de mouton et porc. Vin de Graves et Bourgogne. Après-midi. Causé un moment au salon avec Madame Sobilia, Monsieur Kunz s'endort. Je finis par dormir aussi ! Repris le train pour les Verrières où j'arrive à 7h1/2. Dîné et couché