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1921 17 juin
id. + clame et + chaud. Baromètre 726. Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. Bricolé. Lu. Continué mes additions. Thé. Lu. Bricolé. Après-midi. Café - Billard. 1 peu dormi. Visite de Madame Pallard. Thé. Une descente en parachute de l'hydravion de Napez. Retendu des fils de lessive au jardin. Soir. Fait mon sac pour demain. Écrit. Été au C.A.S. puis à la gare attendre Monsieur Girardin. Rentré avec lui, il fait des manières pour venir jusqu'à Prilly mais on y arrive à 11h-1/4. Lu - au lit après un verre de chèvre.
1921 18 juin
Très beau. Chaud. Un peu couvert le soir. Baromètre baisse 1 peu. Travaux domestiques. Levé à 5h1/2. Rasé. Déjeuné avec Girardin. On descend à pied à Renens. Train pour le Day et le Sentier. Séance du comité dans le train. Nous sommes une vingtaine de membres de la S.V.S.N. et il y a de l'entrain. Madeleine voit la vallée de Joux pour la 1re fois. On arrive au sentier à 9h1/4. Collation à l'hôtel de ville offerte par la municipalité. Séance de la S.V.S.N. au casino: moi, Girardin et Mercanton. Bonnes projections. Après-midi. Banquet au Lion d'Or. Très bon et bien servi. Dufour, major de table, très bon. Quelques discours. On va ensuite faire une ballade au Risoux avec Pilléchoudi et Moreillon qui s'empoignent souvent ! Belle ballade, mais la [fait?] n'est pas si vierge que je le croyais; elle est plutôt mal aménagée ! Quelques [courbiers?] nous accompagnent et chantent. On rentre pour 7h-1/4. Madeleine est allée rôder autour du sentier avec les autres dames, Mercanton, Faess et Girardin. Bon diner, encore meilleur que le banquet. Soir. Un peu de musique et dames. On va attendre Perrier à la gare, puis couché peu après.
1921 19 juin
Orage, pluie. Couvert et brouillard. Après-midi. Plus ou moins beau. Soir. Plus beau. Baromètre 720. Travaux domestiques. Levé à 6h, après avoir été réveillé par un fort orage de bise, à 4h1/2. Déjeuné au Lion d'Or puis départ en auto (pour les dames) et en camion-autobus, pour le reste des sociétaires, auxquels se sont joints quelques courbiers, pour la frontière. On monte, sous la pluie à ([Linder?] nous a lachés puis Poget) aux Grands Plats