1919
24 nov.
encore à celle du Sud. En outre, le vent qu'on avait debout jusqu'à 2 jours de Colombo, marche avec nous, de sorte qu'on a très chaud. C'est le commencement de la mousson d'hiver, qui de l'Inde va en Afrique. De cette façon, j'aurai vu les 2 moussons, celle de juillet, en 1905 et celle d'hiver, maintenant. Après-midi. Lu et dormi. Ma fièvre me chicane. J'en parle au médecin hollandais qui croit que c'est ce que les anglais appelle: Low-fever, malaria bénigne, sans gros accès. Il faudra voir cela au microscope. En attendant, je vais prendre de la quinine, pendant une semaine. Un peu écrit à la machine mais sans courage. Soir. Fait un ias avec Greuter et Madame Waser. Couché à 9h.
1919
25 nov.
Couvert et pluie plus ou moins tout le jour. Baromètre 765 ! Chaud et humide.
Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Écrit à la machine. Déjeuné. Fait une partie de tournoi avec Greuter, qui me joue aussi un tour de chien et gagne. Recommencé d'écrire à la machine un peu + longtemps, mais j'ai sommeil. Après-midi. Causé un peu avec les prêtres. Écrit à la machine un peu + longuement (page 58). Commencé le voyage de retour, par mer. Dormi aussi, mais ces sales gosses ne laissent pas dormir longtemps. On est en plein dans la mousson, et ça recommence à danser ! Désertions à table et plus de gens couchés; les sports chôment un peu. Écrit à la machine jusqu'au souper, et un peu plus avancé. Soir. Balladé sur le pont; j'ai toujours de la fièvre, malgré la quinine. Mon médecin Hollandais me passe une bouteille de pastilles de quinine, de 20 [centimètres?] à prendre 5 par jour. Je commencerai demain. Le tournoi d'échecs commencera bientôt le handicap. Pou rle moment, je ne suis que le 3ème. Un russe et Sigriest sont les 2 1ers. On verra au handicap. Soir. Ias. 2 parties; j'en perd une, la 1re jusqu'à 11h. Lu - au lit; il fait un peu + frais et j'arrête le ventilateur, pendant la nuit. Il marchait sans arrêt depuis + de 8 jours.