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1919 5 août
prochaine dans sa campagne au bord de la mer. Bureau. Commencé à dépouiller la correspondance. Reçu pour la 1re fois, trois lettres à la fois de Madeleine, mais qui ne se suivent pas (11.13.16). Beaucoup de cartes, une gentille lettre de Madame Kunz et de Marguerite Kissling. Cartes d'Olivier, de Barbey, de Joseph. Commencé d'écrire à Tokyo et préparé une dépêche pour Genève. Soir. Travaillé à cette correspondance jusqu'à 11h du soir. Couché dans le lit de Monsieur Froehlich qui couche sur le lit de camp. Pas endormi avant 3h du matin; ou trop de thé.
1919 6 août
Très beau et très chaud. Baromètre 756.5. Travaux domestiques. Levé à 8h-1/4. Déjeuné d'1 tasse de café. De nouveau de la diarrhée. Fini ma correspondance. Été à la banque, puis chez Monsieur Bryner, à qui je donne l'ordre de prendre les caisses de Montandon et commande mon billet pour Marseille. Après-midi. Diné chez les Amster. Thé. Absinthe et Whysky. Dormi devant le ventilateur, puis jusqu'à 4 1/2. Repris le train pour Platform 19e V. Il va un peu plus vite. Arrivé à 6 1/2. Baigné dans la mer. Pas de méduses; il y en avait une grosse ce matin qu'on a échouée. Soir. Hamac. Écrit. Lu - au lit à 10h.
1919 7 août
Baromètre 759. Très beau et très chaud. Travaux domestiques. Levé à 7h. Hamac. Déjeuné. Fini mon second hamac qui est beau et large, un de mes meilleurs, malgré le peu de ficelle employée et de la même pour tout le filet, les bouts, la boucle et le fixage sur le bois, id., les cordelettes pour le suspendre. Lu. Après-midi. Café. Lu en hamac. 1 peu dormi. Il fait très chaud et peu d'air, seulement, vers le soir, un peu de fraîcheur revient. Thé au jardin. Été au bord de la mer voir le coucher du Soleil, avec Mademoiselle E et resté jusqu'à la nuit. Elle est aussi dérangée. Beaux rayons verts et violets, rouges et bleus jusqu'à la nuit noire. Le ciel était encore rouge, alors que toutes les étoiles étaient