1918
20 juil.
Très beau. Baromètre 707.
Travaux domestiques. Levé à 7h-1/4. Rasé. Déjeuné. Recrutement jusqu'à 10h-1/4. Remonté en tram. Rechangé. Dîné à 11h. Descendus à la gare, avec Madeleine. Bavaria (café) en passant et train pour Neuchâtel (II classe). Long trajet. Chaud dans le gros de Vaud). Été chez Charles Petitpierre pour le bail de Vennes. Thé chez les beaux-parents puis train pour Le Champ du Moulin où les Clottu nous ont invités à inaugurer la Maison Perrier-Jean-Jacques Rousseau, donné à l'État par Bloch en septembre 1917 et bien aménagée par Dubois. Arrivés à 5h. Thé, soupé puis soir. Été prendre le café chez [Trasse?] à l'Hôtel de la truite, avec le Comité du C.A.S. qui a une séance là. Fini la soirée avec Alfred Clottu et 1 pharmacien Duvoisin, qui n'aime ni les Boches, ni les Suisses allemands bochifiés. Causé avec eux jusqu'à 11h. Couché chez Clottu.
1918
21 juil.
Beau. Soir. Très beau, mais couvert dans le bas. Baromètre 705.
Travaux domestiques. Levé à 9h. Déjeuné. Regardé les collections et la bibliothèque de la maison Jean-Jacques Rousseau. Armures et armes etc. A 11h, été prendre l'Absinthe à la Morille avec Clottu, son fils Adrien, Monsieur Dûvoisin et Dubois (Auguste) qui arrive à midi-1/4) qui dîne ensuite avec nous et les [Wiedmann?] de Corcelles-Peseux. Après-midi. Causé avec Dubois toute l'après-midi. Café. Thé etc. Soupé à 6h1/2 puis train pour Auvernier. Été resouper chez les Charles Henri Godet sans grand appétit. Les beaux-parents viennent nous voir à la gare d'Auvernier. Train pour Lausanne. Dormi. Remontés à pied à 11 1/4 - minuit. Lu - au lit.
1918
22 juil.
Beau. Chaud. Soir. Un peu couvert. Pluie, la nuit. Baromètre 702.
Travaux domestiques. Levé à 6h. Rasé. Déjeuné. Recrutement jusqu'à 10h1/4. Remonté à 10 1/2. Correspondance et comptes. Lu. Max Jacot-Guillarmod téléphone qu'il viendra ce soir. Après-midi. Madeleine va à Lutry puis attendre Max à la gare. Café. Un peu dormi. Correspondance. Fabriqué des carnets à faire rogner par