1918
29 avr.
ville, faire des adieux officiels à < grand blanc > où on fait mettre au point notre transport en auto à Dieppe, puis chez le chef du service de santé, le colonel Baron < blanc > qui n'y est pas, et enfin chez le général Deligny < blanc > qui n'y est pas non plus. Rentrés diner à midi. Après-midi. Lu et un peu dormi. Les secrétaires viennent finir les rapports et fermer la grosse caisse du médecin d'armée; je boucle aussi mes malles qu'on va mettre à la consigne, car entre temps on apprend que l'auto que le Docteur Pissot nous promettait pour Dieppe n'est plus à notre disposition; il avait promis plus de beurre que de pain ! Descendu dans le Hall de l'hôtel attendu le Docteur Lemaire qui devait venir pour une partie d'échecs et qui ne vient pas. A 7h, bon dîner final, avec asperges et champagne comme coup de l'étrier. Madame Montalti n'admet pas cette générotisé intéressée. Uly nous colle un caisson de cigares de 50 francs ! Note de 500 francs à l'hôtel pour 5 jours ! C'est abusif et on me demandait comme extras que les cafés et les cigares. Soir. Couché à 9h.
1918
30 avr.
Pluie plus ou moins tout le jour et très brumeux.
Travaux domestiques. Levé à 3h1/2. Déjeuné dans le Hall d'un déjeuné destiné à Madame Montalti. Partis à 4h1/4 pour la gare. On enregistre les bagages et on attend jusqu'à 6h-1/4 le train qui devait partir à 4h55. Campagne inondée. Un peu dormi. On arrive à Dieppe sous la pluie, à 8h-1/4. Pas de voitures à la gare. On se rend à pied sur la palce au Grand Hôtel. Jolies chambres au 2ème étage, avec salle de bain, mais moins luxueux qu'à Lyon. Déjeuné d'un bon chocolat, puis fait un tour sur les jetées d'entrée du port. A 10h, on va faire les visites de cérémonie, au Commandant de Place, de Jonquière, au grand [net?] Bourbon qui blague beaucoup puis au médecin chef à l'Hôpital du Royal Hôtel. On retourne sur les quais et on assiste à la rentrée des bateaux qui attendaient la marée haute pour pénétrer dans le port. Diné à midi. Après-midi. On retourne sur la jetée voir rentrer le ferriboat qui amène des trains entiers de voitures de la + rouge et des autos anglais. On va ensuite en auto, conduite par une jeune fille au camp de Dieppe, à 1/2 h de la ville. Visité une centaine de malades tous plus gras les uns que les autres; j'en interne