1917
24 juil.
id. Baromètre 675.5.
Travaux domestiques. Levé à 7h. Fait le déjeuner. Chocolat, pouding au pain, marmelade et pain. Rasé. Écrit. Les Nicole partent vers 10h et oublient une pélerine d'Alex que Edmond vient rechercher. Ils vont dîner chez Berthe. Commencé à mettre en ordre et à trier ce qu'on reprend, fait le dîner. Soupe aux choux, omelette au jambon, café. Après-midi. 2 soldats patrouilleurs, le sergent Leresche de Ballaigne et le soldat Dunand passent vers midi 1/2. On les invite à diner. Après-midi. Café avec eux. Ils repartent à 1 1/2. Un peu dormi. Le facteur nous apporte 5 colis, tourtes, petits pains, prunes, 1 litre d'eau de vie de [lies?] de Georges Clottu et des lettres peu pressantes. Thé joyeux et copieux. On mange une tourte, recette de Madame Lina des Grosdidier. On va faire un tour ! aux fraises. Rentrés pour faire le souper: chocolat et tourtes beurre et fromage. Soir. Café. Madeleine a lavé les gosses de haut en bas. On fait le triage des provisions qu'on laisse dans l'armoire de Marc. Il y a à manger pour + de 15 jours, pour une famille comme la nôtre. Préparé les sacs et valises. Belle soirée un peu fraîche. Écrit. Chanté autour du feu avec les gosses Leuba jusqu'à 9 1/2. Bien dormi.
1917
25 juil.
id. Baromètre 673.5.
Travaux domestiques. Levés à 7 1/4. Fait le déjeuné. Chocolat et tourte. Fini de mettre Chincul en ordre. Marianne et Simone partent en avant avec Madeleine. Réglé les Leuba qui nous prêtent un petit char où on entasse tous nos bagages et en route à 10h. Payé à Chincul dessous, chez les Pojet, le lait et le beurre. On monte par un mauvais chemin où on casse l'avant du petit char. On le raccomode avec des cordes et on descend comme on peut aux Verrières. En route, le char se disloque encore. On finit par arriver aux Verrières avec beaucoup de peine, à midi 1/4. Madeleine a diné. On dine aux gâteaux et chocolat. Après-midi. Un peu dormi. [Poste?]. A 4h, Madeleine part avec les enfants pour Neuchâtel et Simone Clottu pour Saint-Blaise. Je reste aux Verrières avec Monsieur Pallard. Thé chez Berthe. Écrit et comptes. Lu sous les arbres. Un peu dormi. Soupé chez Berthe puis soir. Patiences et couché à Terminus avec Monsieur Pallard. Lu au lit [""inferno""?].
1917
26 juil.
Orage la nuit et l'après-midi. Soir. Beau. Baromètre 710.
Travaux domestiques. Levé à 7-1/4. Été me raser chez Berthe et y déjeuner. Train pour Champ du Moulin.