1915
2 nov.
Pluie ce matin. Après-midi. Couvert. Soir. Id. Baromètre 698.
Travaux domestiques. Levé à 8h-1/4. Déjeuné. Descendu en ville, puis à Prilly voir les Ferrari en Perreaz. Rentré à midi 1/2. Après-midi. Échecs avec Monsieur Edouard qui joue bien mal. Café. Surveillé le travail qui avance quand-même. Après-midi. Très belle vue sur la terrasse, avec les petites. Lu. Soir. Billard Pallard jusqu'à 9h. Remis des procédés à 9 queues de billard. Thé avec Marguerite. Écrit et lu - au lit à 10h.
1915
3 nov.
Beau tout le jour. Soir. Bise. Baromètre 699.
Travaux domestiques. Levé à 8h-1/4. Rasé. Déjeuné. Lu. Resté à la maison le matin. Fait une circulaire pour le conseil de santé. Visite du Docteur Heer à Monsieur Dupuis. Causé un moment avec lui. Été sur le toit. Monsieur Vetterlé vient constater des bouts de rails qui sont trop courts pour l'ascenseur ! Gare la note ! Après-midi. Café. Été en ville puis à la Clinique de Cery. Causé à Monsieur Mahaim. Rentré à pied à Lausanne. Été chez Müller puis chez Guidraux pour l'opalographe puis à la gare attendre Madeleine qui n'y est pas. Elle était rentré un train précédent ! Rentré à 7 - 1/4. Soir. Madeleine va au concert avec Monsieur Pallard. Fait de l'opalographe qui ne va pas fort ! Thé. Attendu Madeleine qui rentre à 10 1/2. Lu - au lit.
1915
4 nov.
Plus ou moins beau. Soir. Beau. Baromètre à variable 700.
Travaux domestiques. Levés à 7h. Déjeuné. Parti avec Madeleine et Marguerite et Marcel pour prendre une auto red-star à Saint-François pour aller à Leysin chercher Monsieur Farez. Jolie course; le temps devient de plus en plus beau à mesure qu'on monte. Alpes magnifiques. Mis 1h3/4 pour arriver à Leysin par le Sepey. Pas de pannes, pas d'accrocs, pas d'arrêts. Thé chez le pasteur Farez. Son frère est fin saoul de la nuit passée; il boit de l'alcool à brûler ! Il essaye encore de se sauver par la fenêtre des cabinets, mais [Morel?] posté au bon endroit le cueille au passage et on l'embarque sans autre. On repart à 10 1/2. On reprend Marguerite et Madeleine qui étaient allées faire un tour dans le village et redescendaient à pied contre Feday. On descend prudemment