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1915 18 sept.
tracas. Été au Perréaz, voir le rusticage de la façade. A 9h1/2 de Meuron me téléphone les détails de notre jugement; il s'en serait failli de peu qu'on eût gain de cause au Tribunal Fédéral et ça leur a donné du cheveu; mais les lois vaudoises en sont la cause; toujours la même eau bénite de Cour et morale: méfiez vous de la femme par devant, du mulet par derrière et de la justice de tous les côtés. Visite des malades. Arraché 1 dent. Thé. Lu. Causé et télélphoné de gauche et droite pour tuyaux, arrangements etc. en vue de notre déménagement. Après-midi. Café. Alma. Été en ville voir un Monsieur [Chérix?] qui veut donner au C.A.S. une séance de chansons populaires à la maison du peuple. On y va pour retenir la salle. Passé chez de Meuron puis Müller s'y trouve. Nouvelle combine pour gagner quelques jours. On m'indique encore la pension du chateau de Vennes et Beauregard pour y aller voir. Été faire mettre un bec plus fin à ma nouvelle plume Borch. Rentré à 5h. Correspondance. Comptes. Nicole vient manger une fondue avec nous, Monsieur Pallard et Ed et Madeleine et les gamines. Soir. Causé jusqu'à 9h 1/4. Écrit et lu - au lit à 9 3/4.
1915 19 sept.
Très beau. Bise. Baromètre 721. Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. Lu. Bête de lettre du Beau-Père. A 9h, on part chez les Vittoz puis avec eux au Château de Vennes dont on examine la maison adjacente (ancien pensionnat Johnson) qui a joliment l'air de faire notre affaire. Restés jusqu'à 11h. Thé chez les Vittoz puis rentrés pour diner. Après-midi. Café. Alma. Le proprio de Vennes, Monsieur Schmidt de Beau-Site me téléphone et tôt après nous nous décidons à retourner voir cette maison, encore avec les Vittoz. On y reste de 3 à 5h. Rentrés illico (avec les petites). Soir. Billard jusqu'à 8 1/4. Écrit et lu - alma. Lu au lit à 9 1/2.
1915 20 sept.
Couvert le matin. Après-midi et soir. Beau. Bise. Baromètre 722. Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. On va en ville avec Madeleine voir Schmidt pour mettre les