Les Archives

1915 6 juil.
lit à 10h.
1915 7 juil.
Beau. Après-midi. Vent. Baromètre 722. Travaux domestiques. Levé à 7h. Déjeuné. Correspondance. A 9 1/2. Consultations avec Monsieur Mahaim pour Messieur Fédor, Borch et Madame Pfersicht. Été en ville mettre de l'argent à la Banque Cantonale Vaudoise. [Conpere BAV?]. Rentré à 12 1/2. Après-midi. Resté à la maison. Correspondance. Lu. Télescope. Lu. Rangé ma table. Soir. Les filles vont encore ramasser les raisinelets de l'autre côté. Egréné des raisinelets. Causé avec Marguerite. Lu. Écrit et lu - au lit à 10h. Fini mon sac pour demain.
1915 8 juil.
Pluies d'orage, le matin et l'après-midi. Baromètre toujours sur variable. Train 3.90. Martigny 1.20 Travaux domestiques. Levé à 6h. Déjeuné. Fini mon sac. Été en ville puis avec Delay et Spengler voir Hante. Rampe; Causé et discuté ensuite avec Mademoiselle Faeger jusqu'à 9-1/4. Revenu à pied à la gare. Train pour Martigny. Cassé une croûte. Train pour Orsières. Arrivé à 1h. Pas trouvé Joris. Monté illico avec une Anglaisse et une fillette. Orage au Biolay, reparti sous la pluie et arrivé à Champex à 3h-1/4. Rechangé. Causé avec tout le monde et les Semp. Il pleut. Soir. On fait un jass avec les Semp jusqu'à 11h. Pas lu - au lit. Vite endormi.
1915 9 juil.
Couvert. Brouillard. Baromètre. id. Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuné. Lu. Vu quelques malades des Loray. Écrit. Lu. Un peu dormi sur la terrasse. Après-midi. Dormi jusqu'à 3h. Partis avec Madeleine, les 2 gamines et Semp pour la Breya. On monte par la face qui regarde Champex, plus ou moins facile au début, mais de plus en plus raide, dans les rhodos mouillés et les myrtilles hautes comme Marianne jusqu'à un chalet miné où la pente redevient moins forte et où on retrouve bientôt le bon sentier qu'on suite jusqu'au sommet et où on arrive à 6 1/2. C'est la 1ère ascension de Marianne qui à 4 1/2 ans monte facilement à 2200 mètres. Photos. Plus ou moins belle vue, malgré l'orage qui menace. On redescend à 7h et on arrive à Champex à 8 1/4. Rechangé. Diné. Soir. Couché illico.
1915 10 juil.
Sale temps tout le jour. Baromètre ne bouge pas. Travaux domestiques. Levé à 9h ! Déjeuné. Rasé. Lu. Vu Madame Loray et [pansement?]. Lu. Absinthe. Après-midi. On dort jusqu'à 3h. Lu. Thé chez nous avec les Semp puis jass jusqu'au souper. La petite Russe, compagne de [Monsieur?] Fedorchnek arrive en voiture avec 2 autres dames. Écrit. Puis arrive la bande à [Bailly?], Blanc-Porchet, Chappuis