1914
25 nov.
Plus ou moins sale temps tout le jour. Calme. Neigeotte.
Travaux domestiques. Levé à 8h 1/2. Vidé mon clou. Déjeuné. Lu. Thé. Visite des malades. Correspondance. Un allemand vient nous cramponner pour un opalographe. Il dine avec nous à la grande colère de Madeleine. Après-midi. On l'éconduit. Visite d'une garde pour Mademoiselle Nathalie qui a filé sans rien dire à Vevey. Téléphones. Lu. Thé. Visite du Docteur Heer. Soir. Séance du Club. Projections de Faess (avec Charles Jacot-Guillarmod). Rentrés à 11h. Écrit et lu - au lit à 11 1/4.
1914
26 nov.
Très beau. Baromètre plus ou moins bien 722.
Travaux domestiques. Levé à 7h1/2. Madeleine part pour Neuchâtel (fête de son père). Rasé. Thé. Causé avec Charles. Comptes. Consultations. Lu. Après-midi. Parti à 1h pour Besançon. Tabac chez Margot pas prêt. Train pour Vallorbe où on change. Voyagé avec une Française riche mais un peu blagueuse et un passementier de Lausanne. On visite à la sortie. Arrivé à Pontarlier à 5h. Douane facile. Porté mon tabac moi-même chez les Borel. Arrivé pour le thé. Gentille réception. Été voir leur ambulance modèle qui est du reste à moitié vide, la plupart des malades étant guéris; ils en rationnent quelques uns en les vaccinant contre la typhoïde. Vu Madeleine Dubied. Les Borel passent leur vie à l'ambulance. Maurice B. répare sa voiture pour demain. Jusqu'à 11h, [soupé? causé?] chez les parents avec 2 blessés. Couché chez les Maurice. Lu - au lit à minuit.
1914
27 nov.
Couvert et pluie. Baromètre id.
Travaux domestiques. Levé à 7h1/2. Déjeuné. Partis en auto à 8 1/2 pour Besançon avec les Maurice Borel (Monsieur et Madame) et une dame de Pontarlier qui va voir son mari. Les routes, quoique couvertes de neige, vont bien. On [barde? borde?] très peu. Beau pays intéressant, surtout les gorges de la Loue. Bandes jurassiques horizontales. Trefileries. On doit avoir un sauf-conduit avec le passeport pour circuler en auto. On est arrêté 4 fois jusqu'à Besançon mais sans grande insistance. Arrivés à 10h. On va [remiser?] l'auto et on part pour l'Hôpital Saint-Jaques où Monsieur Borel me présente au Docteur Leblanc qui n'a pas l'air très enchanté de voir de nouveaux médecins suisses venir sur les brisées. Visité le pavillon Percil avec les Borel et Monsieur Leblanc puis il nous conduit au Pavillon