1894
14 juil.
heureusement des copains qui nous mènent dans un fonderie de fer à quelques pas. Jusqu'à midi, Monsieur Pinard essaye d'astiquer sa machine et y arrive à midi 1/4. Un fils de la maison, Monsieur Silvio Ceretti, aussi bicycliste, nous aide beaucoup puis nous fait voir la fonderie et finit par nous offrir le vermouth. La pluie recommence nous allons dîner à l'auberge du Simplon (!) où on a beaucoup de peine à se faire comprendre. Boulotté. L'orage crève de plus belle et on dort jusqu'à 2 1/2. Parti pour Piedimulera, à Pallanzeno où la pluie recommence. On se met à la chotte dans une gare de voie jusqu'au moment du passage du train. On retourne à Pallanzeno où on n'enregistre pas nos bagage. On file sous la pluie à Piedimulera. Au moment où on arrive, elle s'arrête mais recommence de plus belle une fois dans le train. La Toce a débordé et dévaste la plaine jusqu'au lac Majeur.
1894
14 juil.
La Toce a débordé et dévaste la plaine jusqu'au lac Majeur. Oublié ma pèlerine à Piedimulera. Télégraphie à Gravellona, où on descend et va toujours et coucher l'auberge du Simplon qui n'est pas propre mais où on boulotte bien quand idem. Orage formidable. Nettoyé une machine et rentré vers 10 heures.
1894
15 juil.
Travaux domestiques. Levé à 5h 1/2. Gare. Ma pèlerine est revenue. Déjeuné et parti pour Caverno sur une très belle route. Déjeuné et filé en bateau à vapeur pour l'Isola Belle. On la visite jusqu'à 10 1/2. Palais et jardins Borromée. Bu une bouteille de blanc à l'Hôtel du Dauphin où on avait laissé les bicyclettes et avec notre cicérone des Barromée. Reparti à 11h en petit bateau avec nos machines à griller plus ou moins à la diable pour Pallanza. Monsieur Pinard se baigne dans le lac. Visite à l'Isola madre. Vaste jardin botanique exotique. Reparti à moi pour Pallanza où on arrive à 12 1/2. Fait le tour de la ville et filé pour Intra où peu après on fait la halte et on je me baigne. Suivi la rive droite de lac Majeur et une magnifique route jusqu'à M. Bartelonni, où on ne veut pas nous rendre notre