1909
4 févr.
Commencé ce catalogue-manuscrit de mes photos d'Europe. Après-midi : été à la métairie du Landeron en 2h de temps. Visites au village, en rentrant. Médic. Lu. Continué catalogue. Soir : lu. Fini mon catalogue de 1100 photos. Avec celles de mes voyages aux Indes, ça m'en fait plus de 2000 vérascopiques, sans compter les 9/18 et les 9/12 qu'on cataloguera prochaînement. Lu. Ecrit et lu - au lit à 9h.
1909
5 févr.
Plus ou moins beau. Après-midi : couvert. Beaux sur les Alpes. Soir : sale temps.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Rasé. Lu. Téléphoné au village à Nods où je ne peux aller aujourd'hui. Dîné à 11 3/4. Après-midi : poste pour Landeron. Train Neuchâtel. Passé chez beaux-parents. Cousine Marie s'est cassé le bras droit en glissant. Eté vers Hélène. Train pour Fleurier. Trouvé Cavin à la gare. Eté chez lui. Thé. Causé jusqu'à 6 1/2. Soupé. Soir : conférence (2ème). Belles projetions et belle salle. Fini à 9.20. Fini la soirée au chalet. Punch jusqu'à minuit-1/2. Couché chez Cavin à 1h. Plus ou moins dormi.
1909
6 févr.
Couvert. Vent et bise. Soir : joran.
Travaux domestiques. Levé à 7h1/4. Déjeuner. Pris congé des Cavin. Train pour Neuchâtel. Mme C. m'accompagne à la gare. Descendu chez les beaux-parents. Lu. Après-midi : commissions en ville. Hélène. Vu Perrot. Strauss. Soupé chez les beaux-parents avec Jeanne Verdan qui revient de Faïdo. Soir : train pour St-Blaise. Donné les souliers à Marthe (de montagne, en cuire de Russie). Causé avec Joseph jusqu'à 9h1/4. Fini la soirée chez Horni (ils ont vu les chapelains). Rentré à 3h !
1909
7 févr.
Très beau. Bise. Baromètre sur variable.
Travaux domestiques. Levé à 10 1/4. Photographié le gos de Joseph puis René et Marguerite Jacot-Guillarmod arrivent et on se photographie aussi. Resté au soleil sur la petite terrasse jusqu'à midi puis feu de cheminée au salon. Après-midi : on finit de régler la succession avec René. Pas trop de tirage, mais naturellement, c'est Hélène qu'il est venu ! Je finis par lui donner 1000 francs, comme compensation pour les études, alors qu'Hélène aurait aussi bien pu travailler que nous et au lieu d'aller faire des mômeries en Tunisie, où elle coûttait d'ailleurs plus à Maman que nous autres à la maison. Joseph me donne 2'500 francs pour solde de Clermont et me doit encore les intérêts de 1908. René nous fera parvenir