1906
12 sept.
Visites au village. Après-midi : viré et fixé et séché 12 nouvelles photos. A 3h, reçu une lettre de Madeleine Bovet ; elle m'aime aussi. Oh ! quel bonheur ; c'est à peine si j'y puis croire. Je lui réponds immédiatemment et vais porter ma lettre à la poste ; puis je vais faire un tour et au bord du bois, je relis ses dernières lettres et enfin mes yeux sont ouverts. Chère Madeleine, comme nous allons nous aimer. Quel dommage qu'elle soit en Angleterre, mais dans cinq semaines nous nous reverrons et alors commencera notre vrai bonheur. Rentré à 6h. Reçu une lettre de Meyer ; je lui écris à [Allerard?]. Soir : coupé quelques photos. Lu, puis recommencé une nouvelle lettre à Madeleine ; je lui envoye mes photos. Lu, puis recommencé une nouvelle lettre à Madeleine ; je lui envoye mes photographies. Ecrit 12 pages. Thé. Ecrit et lu - au lit à 1 1/4h.
1906
13 sept.
Très beau. Baromètre bien.
Travaux domestiques. Levé à 8h-1/4. Lu. Refait un nouveau baromètre. Eté au village mettre les photos à la poste. Visite. Vu Monsieur Rollier. Causé avec lui jusqu'à midi. Bon raisin. Après-midi : visites au village. Commencé un panorama des Alpes depuis le balcon de la maison. Fait la théorie à Mlle Jeanrenard. A 3 1/2, partir pour Chuffort avec l'idée d'y trouve Ernest Bovet. Il est parti. Redescendu en 3/4 d'heures. Lu. Soir : musique. Lu et couché tôt à 9h. Lu - au lit.
1906
14 sept.
Changement de décors. Le baromètre n'a pas bougé et il pleut.
Travaux domestiques. Levé à 8h1/4. Visites au village à 10 1/2. Descendu au Landeron puis à St-Blaise pour l'enterrement de Melle Jeanne Ilg. Ecrit. Arrivé à St-Blaise à 11 1/2 avec Monsieur Krieg, il dîne chez nous avec les Ilg. Après-midi : enterrement, je suis un des porteurs. A 2 1/2, été en train à Neuchâtel. Monté tout droit chez Edouard. Bovet où je trouve cousine Marie. Elle me dit que Madeleine lui écrit mais qu'elle n'en a rien dit à cousin Edouard. Je lui propose de m'accompagner vers lui à son bureau où nous le pouvons à 3h. Il est quelque peu ahuri et ne me répond que par des échappatoires ; il veut réfléchir, on le prend au dépouvru etc. Je n'insiste pas et lui laisse naturellement le temps de la réflexion. Je vais avec cousine chez les Verdan où je trouve Ernest et Mme de Russé ; je prends le thé avec eux. Passé ensuite chez les Courvoisier puis commissions. Eté vers Edouard Golay puis tram pour St-Blaise. Croisé maman et Joseph qui vont souper chez les Verdan.Emballé deux tableaux et des bricoles. Soupé, train pour le