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1905 21 sept.
Couvert. Soir : plus ou moins beau. Travaux domestiques. Levé à 8h. Bain. Après-midi le déjeuner, été chez Crowley que je trouve payant les coolies, une fois cette besogne terminée, nous commençons à régler nos comptes ce qui ne sait pas sans peines, il est décidément plus juif que je ne le croyais, il rapine sur tout et prétend mettre sur le compte de l'expédition une foule de dépenses personnelles ; je dois me gendarmer pour chaque rubrique et finis par y laisser des plumes ; en homme de parfaite mauvaise fois, il me fait signer un papier comme quoi je n'ai plus le droit de lui réclamer quelque chose, sachant très bien qu'il me doit encore bien des choses au contraire, aussi je le laisse droguer dans son jus, lorsqu'il commence à vouloir savoir les griefs que j'ai contre lui ; je me tais prudemment ; il en enrage car il sent terrain trembler autour de lui, et avec mes griefs, se faire des armes contre nous ; il sent très bien du reste que de Righi me conseille et voudrait me brouiller avec lui. Ça ne prend pas et je m'en vais sans lui avoir rien dit de ce qu'il veut savoir. Après-midi : revenu dîner à Woodland. Après-midi : retrouvé encore des comptes à payer et été les réclamer à Crowley. Il fait déjà des difficultés ; sale type, à la mauvaise foi mais s'exécute pensant me tirer les vers dehors du nez sans y réussir du reste. Travaillé avec Righi à commencer une lettre pour le chronicle, destiné à répondre aux nombreuses attaques de Crowley dans ce journal et dans le Pioneer. Soir : retrouvé vers Crowley qui est de plus en plus récalcitrant pour mes réclamations. Soir : travaillé avec Righi à notre lettre. Je finis par m'endormir. Lu - au lit à 11h-1/4.
1905 22 sept.
Plus ou moins beau. Après-midi et soir : couvert et brouillard. Travaux domestiques. Levé à 7h1/2. Righi qui a couché dans ma chambre s'attelle à sa lettre. Eté vers Crowley à 10 1/2. Eté ensuite chez le