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1905 19 sept.
et tante que Chaumont, de la forêt infestée de sangsues comme je n'en ai encore vues. On en est littéralement couvert et par plusieurs couches, c'est ignoble. A 10h, on arrive, en mangeant sur la crête, mais au lieu de descendre ensuite, on suit cette crête, descendant, se piquant à des [rhos.?] qui laissent des traces plusieurs jours après on finit cependant par descendre (gagné un pari avec Reymond, distance à des chalets 1/4 d'heure) ; la pluie rapplique sérieusement, et c'est joliment trempé qu'on arrive à un village puis de Ltakong où on trouve de la narwa qu'on déguste avec toujours plus de plaisir ; boulotté.Là Righi est si fatigué (4) qu'il renonce à arriver à Darjeeling ce soir, et déclare qu'il n'est pas plus loin que le Dack-Bungalow. On se débarrasse de sangsues, puis arrivent 2 dak-wallas, avec beaucoup de lettres et des journaux entr'autres deux de Darjeeling, un avec une lettre de Righi, un autre avec une de Crowley qui arrange notre voyage à sa façon en nous chargeant pour se disculper. Heureusement que nous sommes là pour répondre et gare. On lit sa correspondance, puis après dîner, manille jusqu'à 10h. Lu - au lit.
1905 20 sept.
Premier jour sans pluie, le dernier du voyage ! Travaux domestiques. Levé à 6h. Déjeuner et départ à 7h pour Singla Bazar ; joli bout à plat (photo) puis vaste descente jusqu'à la rivière (en 2 1/2h). Pont suspendu. On arrive à Singla Bazar à 10h. Nawda et dîner. Reymond brocante des coléoptères et moi des [topi?]. Après-midi : on repart à 11 1/2 à mulet et cheval pour Darjeeliing ; pont suspendu, puis plantations de thé à Marnabé, Righi nous mène chez un planteur de thé, Monsieur ? qui nous fait voir tous les trucs de la fabrication du thé. On repart à 3h-1/4 (photo) et on finit par arriver à Darjeeling à 5h. Mulet qui s'échappe. Entrer à Darjeeling sur des chevaux fringuant. Descendus à l'hôtel [Dringment?]